1. Quelle soirée !


    Datte: 24/10/2018, Catégories: fh, couple, fépilée, caférestau, cinéma, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Oral hdanus, Auteur: Broutchoux, Source: Revebebe

    ... confort j’avance mon bassin et maintiens sa tête. Une de ses mains me branle doucement, ses lèvres et sa langue excitent mon gland et le frein, l’autre main descend sous mes couilles, les fait rouler l’une sur l’autre à la limite de la douleur, puis elle s’aventure plus loin. C’est un doigt humide qui s’impose dans mon anus ! Elle n’a pas relevé la tête ; elle a dû se branler et préparer son doigt dans sa chatte. Mon cul est fouillé et ma prostate massée, ma bite est sucée. Jamais elle ne m’a fait ça avec une telle maîtrise et une telle passion.
    
    Sur l’écran, la scène à trois prend fin sur le solo de guitare deMaggot Brain, de Funkadelic. Plaisir des yeux, plaisir des oreilles, plaisir du sexe ; j’explose, je me vide, je perds pied. Elle en prend plein la gorge, je l’inonde pour ma première gorge profonde. C’est fabuleux ! Je manque de m’évanouir, des râles sonores de plaisir sortent de ma bouche.
    
    Elle me suce encore un peu, avale tout, me nettoie avec sa langue ; c’est presque douloureux tellement mon gland est devenu sensible. Elle m’essuie avec un mouchoir, referme délicatement mon pantalon sur ma queue encore un peu raide, se relève, et toujours sans un mot, sans un regard, quitte la rangée de fauteuils et se dirige vers les toilettes.
    
    Je suis vidé, dans mon corps et dans ma tête. Elle m’a pompé toute l’énergie qui me restait après cette longue semaine. Je ne vois plus l’écran, je suis ailleurs, je suis bien, je sombre…
    
    — J’ai faim !
    
    Zaïa me réveille avec ...
    ... ces mots. Elle est assise à mes côtés et me bouscule. Le générique défile sur l’écran ; je ne sais pas combien de temps j’ai dormi, mais j’étais bien.
    
    — Alors, tu te bouges ? J’ai faim !
    
    Je la vois enfin de face, de près, le maquillage impeccable bien que le rouge à lèvres déborde un peu. Ses beaux cheveux noirs méchés de bordeaux et de rouge sont légèrement décoiffés. Cela lui donne un visage à la fois classe et sauvage.
    
    — Ça y est ? Tu te lèves, enfin ? J’ai faim !
    
    Je la suis, lui prends la main et nous sortons de la salle. Les deux hommes nous croisent à la porte et nous souhaitent « Bonne soirée, Monsieur ; bonne soirée, Madame et merci… » avec un large sourire.
    
    Ils ont tout vu ! J’en suis certain, ils ont tout vu. Je suis à la fois surpris, un peu gêné et très fier d’être avec une telle femme ; ils doivent être jaloux à en crever. Zaïa fait comme si elle n’avait pas entendu, mais est-ce possible ?
    
    Retour dans notre ville en voiture. Juste cinq minutes de route et nous arrivons à notre brasserie préférée de « post-cinéma et pré-coït ». Toujours pas un mot durant le trajet ; elle a même exigé le silence : pas de radio, pas de dialogue, juste le ronflement du moteur et les bruits de la route. Cinq minutes de questions qui me tourmentent : qu’est-ce qui lui arrive ? Après vingt-cinq ans de mariage elle se lâche enfin, mais pourquoi si brusquement, aujourd’hui ? Pourquoi cette mise en scène de colère, ce silence, cette absence de regards, de communication… et ...