1. Une conversation surprise, et tout change


    Datte: 08/02/2018, Catégories: fh, fhh, couplus, cocus, inconnu, vacances, forêt, boitenuit, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral préservati, Partouze / Groupe confession, cocucont, Auteur: Viona, Source: Revebebe

    ... lancée. Mon cavalier me prend par la taille et je m’accroche au couple devant. On s’éloigne vers la piste centrale. La bonne humeur est générale. La chenille se tortille, ralentit, accélère. Je pensais ce genre de danse tombé dans les oubliettes. Les corps se frôlent. L’homme derrière ne se prive pas de laisser courir ses mains. Mes épaules, mes hanches. Il s’agrippe aux accélérations. Dans les ralentissements, je sens parfaitement ses mains sur mes fesses. Je tourne la tête pour lui faire une remarque, mais renonce devant son sourire. Après tout, ce ne sont que des broutilles.
    
    Des broutilles que je me surprends à attendre. Des broutilles qui me troublent.
    
    Mais la chenille se rompt. Je retourne à notre table. Je bois au moins un litre d’eau pour me désaltérer. Laurent me propose une vodka.
    
    — Pour reconstituer tes forces.
    
    Des slows. La lumière diminue un peu.
    
    — Des slows ; viens danser. Je me sens toute chose après ces danses exotiques, dis-je en essayant d’entraîner Laurent.
    — J’n’ai pas envie. Tiens, regarde : ton cavalier t’attend. Va avec lui. Je vous ai vus danser. Vous vous accordez bien.
    
    Je m’étonne du refus de mon mari. Surtout après lui avoir fait comprendre que j’avais envie qu’il me serre dans ses bras. Mais il n’a pas dû entendre. Sinon il ne m’enverrait pas dans les bras d’un autre.
    
    Je rejoins mon partenaire d’un instant. Aussitôt il m’enlace, ne me laissant pas la moindre initiative. Nous sommes collés l’un à l’autre. Je m’accroche à son cou ...
    ... alors que lui m’enveloppe de ses bras. Je suis dérangée, mais en regardant Laurent je vois qu’il ne semble pas plus perturbé que cela. Après tout, il n’avait qu’à venir avec moi.
    
    Je me laisse aller. C’est agréable.
    
    — Je m’appelle Éric ; et vous ?
    — Lise.
    — Vous dansez très bien, Lise.
    — Vous vous débrouillez pas mal.
    — L’homme à la table là-bas, c’est qui pour vous ?
    — Mon mari. Laurent.
    — Ah ! Et il est comment ?
    — Vous êtes bien indiscret.
    — Oh, c’est juste pour tout à l’heure. Il regarde seulement ou il participe ?
    — Mais de quoi vous parlez ?
    — J’aime savoir à qui j’ai affaire. C’est mieux pour tout le monde. Chacun y trouve son plaisir.
    
    Je ne comprends pas un mot de ce qu’il me dit. Je répète :
    
    — Mais de quoi vous parlez ?
    — Écoutez, si je ne vous plais pas, il faut me le dire. Chacun ses goûts. Moi je vous trouve très craquante.
    — Je pense qu’il y a confusion. En principe, aujourd’hui ce n’est pas une soirée libertine.
    — Bien sûr, car je ne serais pas là. Tout au moins sans une copine. Ils n’acceptent que les couples ou les femmes seules pendant ces soirées.
    — Alors ?
    — Vous me faites marcher. Oui ? Non ? Regardez sur votre table et certaines autres…Vous voyez la photo ? Oui ? On vous l’a donnée à l’entrée ?
    — Je ne sais pas, c’est Laurent qui s’en est occupé.
    — Je commence à comprendre. Cette photo, qui est entre parenthèse la reproduction d’un tableau de la femme de Candaule, signifie à tous que vous êtes partants. Candaule, cela vous dit ...
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