Une conversation surprise, et tout change
Datte: 08/02/2018,
Catégories:
fh,
fhh,
couplus,
cocus,
inconnu,
vacances,
forêt,
boitenuit,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
préservati,
Partouze / Groupe
confession,
cocucont,
Auteur: Viona, Source: Revebebe
... de Laurent ne s’est pas arrêtée à ce plan naturiste. Non, à côté de l’amant insatiable est apparu le mari attentionné. Le mari qui m’a entraînée, sans que je me défende beaucoup, dans les villes de La Rochelle, Niort, et même une fois jusqu’à Nantes, pour parcourir les boutiques.
Lorsque je disais, assez hypocritement d’ailleurs « J’ai encore cette robe qui me va bien », il répondait « Oui, mais regarde celle-ci, regarde celle-là, pour aller à la plage… pour faire les courses… pour le restaurant… » La même chose pour la lingerie. Il a voulu tout renouveler.
Alors vous comprenez maintenant pourquoi je soupçonnais quelque chose. Mais je n’ai pas voulu rompre l’alchimie de ces journées.
Il m’avait trompé et se sentait coupable ! Peut-être, mais à quoi bon gâcher ces moments par des reproches ? Si son infidélité me valait ce traitement de reine, alors merci à la culpabilité.
Mais le « Tu as quelque chose à te faire pardonner ? » est sorti sans que je réfléchisse.
Sa réponse est d’une spontanéité telle, qu’elle balaye ce que de toute façon je ne voulais pas entendre :
— Retrouvailles est bien le mot, mon chéri.
Cherchant à adoucir ma question d’avant. Je continue :
— Mais qu’est ce qui a bien pu te réveiller ainsi ?
— Mais toi, Lise chérie.
— Moi ? Mais comment ? Je ne comprends pas.
— Tu te souviens de la dernière fois où nous nous sommes retrouvés à la piscine ?
— Le jeudi soir avant les vacances. Comme tous les jeudis de mes entraînements.
— C’est ...
... cela. J’étais en avance ; aussi, au lieu de t’attendre dans la voiture, je suis allé sur les gradins.
— Je ne t’ai pas vu.
— Comment pouvais-tu me voir alors que tu alignais les longueurs ? Non, ce qui s’est passé, c’est qu’alors que je regardais le bassin cherchant à te repérer, j’ai entendu une conversation de deux gars que je n’avais pas vus car ils étaient derrière un poteau.
— Et alors ? Ou veux-tu en venir ?
— Laisse-moi continuer.
— Laurent, tu déconnes. Je ne te crois pas. Tu les a vus ? Quel âge ? Grands ? Petits ?
— Si je déconne ? Est-ce que tu te souviens t’avoir demandé si personne ne t’embêtait à la piscine ?
— C’est vrai. Je me souviens. Alors c’est vrai ?
— Le gars était un grand Black, baraqué.
— Non ?
— Mais si.
— Ernest. C’est Ernest. Je comprends maintenant pourquoi je le trouvais toujours sur ma route. Mais il a vingt ans, pas plus.
— Tu comprends maintenant ?
— Quoi ?
— Mais notre renaissance.
— Ah, c’est pour cela ?
— Entre autres ! Quand j’ai constaté que la femme dont il parlait c’était toi, après la crise de jalousie – vite effacée par le refus d’une aventure avec ce jeune – j’ai commencé à réfléchir.
— Réfléchir ?
— Eh oui, cela m’arrive. Réfléchir au temps qui passe. Réfléchir à ouvrir les yeux. Regarder chez soi avant de regarder ailleurs. Découvrir que sa propre femme déclenche des envies chez des jeunes mâles alors que chaque soir on s’endort sans vraiment faire attention. Faire attention à la pépite qui est à côté de soi et que ...