1. Une conversation surprise, et tout change


    Datte: 08/02/2018, Catégories: fh, fhh, couplus, cocus, inconnu, vacances, forêt, boitenuit, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral préservati, Partouze / Groupe confession, cocucont, Auteur: Viona, Source: Revebebe

    ... pèse sur le mien. Mais c’est parfait, fusionnel et si fort.
    
    Nous échangeons quelques baisers et des « Je t’aime » que beaucoup envieraient après une si longue vie commune.
    
    Sur le lit, un mot avec un numéro de téléphone. Mon amant d’un soir s’est éclipsé. Décidément, ce garçon sait vivre, et sa délicatesse est étonnante vu les conditions de notre rencontre.
    
    — On pourrait le revoir, non ? Qu’est-ce que tu en penses ? me dit Laurent.
    — Bien sûr, mais je ne voudrais pas qu’une routine s’installe. Vraiment, si nous recommençons, j’aimerais retrouver le plaisir de la découverte avec un nouveau partenaire. Tu ne crois pas ?
    — Comme tu veux. Encore une fois, c’est toi qui décides.
    
    Au moment de me rhabiller, Laurent ne veut pas que je remette ma lingerie. Il refuse même que je m’essuie des traces de sperme.
    
    — Petit fantasme de te savoir nue avec juste les foutres d’Éric et de moi…
    
    Comment refuser, même si c’est inconfortable ?
    
    En partant, nous passons à la réception pour reprendre nos affaires. Laurent en profite pour prendre un programme de toutes les soirées du mois d’août. Je le consulte pendant qu’il appelle un taxi. Les soirées se succèdent. Les thèmes sont très différents et doivent attirer une clientèle de connaisseurs. Peut-être que nous pourrions revenir pour une soirée affichée officiellement libertine.
    
    Le taxi est là. Limousine confortable, mais au moment de m’asseoir à l’arrière, j’ai un geste de retenue. Mal à l’aise, je croise le regard du ...
    ... chauffeur.
    
    — N’hésitez pas, Madame, c’est du cuir.
    — Merci.
    — Avant, j’avais des fauteuils en tissu et je retrouvais souvent des… enfin, vous voyez ce que je veux dire.
    
    Bien sûr que je peux imaginer. Déjà mon passage devrait laisser des traces du sperme qui souille mon ventre et ma chatte.
    
    Laurent donne notre adresse. Il démarre. Malgré l’obscurité, je devine son visage. C’est un Noir. Il paraît assez jeune. Curieuse, je demande :
    
    — Vous faites souvent ce genre de courses ?
    — Uniquement. Je ne travaille que la nuit, et beaucoup des appels proviennent du club. Les gens picolent pas mal, alors ils font appel à moi. Souvent, c’est même le portier qui le fait.
    — C’est intéressant ?
    — Très. La clientèle est particulière. Certains soirs plus que d’autres. J’imagine que vous avez passé une bonne soirée.
    — Pas mal.
    — C’est la première fois que vous venez ?
    — Oui. À quoi vous le voyez ?
    — L’habitude. Avec le temps…
    — Avec le temps… rit mon mari. Mais vous avez quel âge ?
    — 22, mais c’est la deuxième année. On apprend vite.
    — Donc ce travail vous plaît ?
    — Beaucoup, surtout qu’il y a des à-côtés.
    — C’est-à-dire ?
    — Il y a trois types de clients. Les classiques, comme le jour. Ceux qui dorment tellement ils ont bu ou abusé de leurs forces. Et ceux qui continuent dans la voiture ce qu’ils ont commencé au club.
    — Vous voulez dire que des gens font cela sur la banquette arrière alors que vous conduisez ?
    — Mais oui. Certains demandent d’ailleurs que je m’arrête dans ...
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