Sacré Père Noël ! - Histoires de Sexe

Sacré Père Noël !

... champagne.

Il m’ôte la coupe des mains et appuie sur mes épaules pour que je m’affale dans le canapé. Ouverte, je sens sa présence entre mes jambes sans qu’il ne me touche. Puis, délicatement, il retire mes escarpins et m’embrasse les pieds en les soulevant. Indécente position où je me livre sans savoir pourquoi je le fais. Et pourtant, à ce moment-là, je sais que j’ai envie de lui. Je sens ses lèvres glisser contre mes bas sans s’arrêter jusqu’à la lisière de ceux-ci, et c’est sa langue qui vient humidifier ma cuisse, l’aine, puis mon puits d’amour qui n’attend plus que ça. La bouche entrouverte, je laisse échapper le premier plaisir qu’il me procure quand mon intimité est caressée ; par effleurements, il taquine mon bouton, le pince, le suce avant de s’enfoncer doucement de sa langue entre mes chairs. Je me surprends à lui coller le visage contre ma fente, écrasant son nez contre mon pubis, le frottant en ondulant le bassin.

Noël se défait de mon étreinte et je ne sens plus son contact. Tout à coup, le froid saisit mon entrejambe, me picote les lèvres : le champagne coule sur mon abricot jusque dans mon sillon. De sa langue, Noël vient réchauffer mon clitoris en l’aspirant, darde sa langue au plus profond de mon sexe avant de récupérer les dernières gouttes de l’élixir contre ma petite étoile. Pendant plusieurs minutes, ses doigts se vrillent au fond de mon sexe, frottent mes parois et animent mon corps des premiers spasmes du plaisir : je me sens couler sur ses ...

... doigts.

— Venez, il est temps de rejoindre la chambre.

Sur ces mots, Noël me prend la main et m’aide à me redresser. Toujours vêtue de mon masque, je le suis et le laisse m’installer à sa guise sur un drap soyeux. Allongée, Noël vient s’asseoir sur ma poitrine, emprisonnant mes bras le long de mon corps. Un oreiller est glissé sous ma tête et je sens le sexe de Noël contre ma joue. Mes lèvres cèdent à son désir pour accueillir contre mon palais un sexe raide qui ne cesse de s’enfoncer avant de buter au fond de ma gorge. Me laissant respirer, la tige de chair ressort avant de revenir forcer ma bouche, salivant de son intromission. Noël se frotte contre mes joues et attrape ma tête pour la relever davantage. C’est lui qui fait venir son bassin, plongeant mon nez dans ses poils pubiens ; les lèvres serrées, la langue durcie, je m’efforce de lui donner le plaisir qu’il attend et il me baise la bouche rapidement dans des bruits obscènes de succion.

Noël me libère enfin et vient mêler sa langue à la mienne. Je me rends compte que c’est le premier baiser que nous échangeons : un baiser presque passionné, qui pourtant ne dure pas. Il se laisse glisser contre mon corps et insère ses genoux entre mes cuisses pour me les ouvrir.

Le bruit de l’emballage du préservatif. Alors que je m’attends à le sentir au fond de moi, Noël me retourne et vient poser ses lèvres contre mes fesses. Il couvre de baisers chacun de mes hémisphères en les malaxant. Puis sa langue descend mon sillon ...