Sacré Père Noël ! - Histoires de Sexe

Sacré Père Noël !

... vieux amis. Nous échangeons sur nos goûts musicaux, le plaisir de voyager, moi et ma découverte de Londres, et avec une pointe d’humour avec son traîneau ! Déjà plus d’une heure que nous sommes ensemble et j’ai presque oublié sa tenue et le fait que je ne voie rien de son visage : j’ai cessé de chercher qui dîne en ma compagnie pour profiter de l’instant.

À côté de Noël, le maître d’hôtel attend que nous lui passions commande.

— Caroline, avant de prendre le dessert, pouvez-vous me donner la culotte que je vous ai offerte ?
— Pardon ?

Je suis scotchée par cette demande incongrue alors que mon hôte fait signe au maître d’hôtel, et que celui-ci s’approche de moi en me tendant son plateau.

— Ne vous inquiétez pas, je vous la rendrai plus tard… Vous me devez bien ça, non ?

Je ne sais pourquoi, mais je me sens oppressée par la présence du maître d’hôtel ; le rouge envahit mes pommettes et peut-être pour ne pas perdre la face, je me lève, remonte légèrement ma robe jusqu’aux genoux, passe mes mains sous celle-ci et enfin, fais glisser mon shorty jusqu’à mes talons. Tâchant de garder l’émotion qui m’envahit. Je récupère celle-ci et la dépose sur le plateau qui m’est tendu.

— Vous nous mettrez deux cafés gourmands ; nous souhaitons rejoindre notre chambre juste après, dit Noël à l’attention du maître d’hôtel tout en récupérant ma culotte sur le plateau.

Alors que celui-ci quitte la pièce, Noël pose la dentelle contre son nez et ne me quitte pas du ...

... regard.

— Votre culotte trahit vos envies, ma chère Caroline.
— N’importe quoi !
— Dites-moi que vous ne passez pas une agréable soirée ?
— Jusqu’à il y a peu oui, mais là…
— Mais là, vous êtes terriblement excitée ; je suis sûr que c’est entre vos cuisses que vous aimeriez que je prenne le dessert.
— …
— Ne répondez pas. Ça gâcherait tout. Et puis il reste ce café avant de monter prendre une coupe de champagne dans la magnifique chambre que j’ai réservée. Vous verrez, la vue est magnifique au travers des baies vitrées.

Cette alternance d’arrogance, de confiance en soi et d’attentions me déstabilise, si bien que je reste muette face à lui. Les cafés arrivent et je prends le temps de le déguster, ne sachant pas si vraiment je veux que cette soirée se poursuive.

Il me regarde avec son sourire malicieux. Presque vicieux.

Déposant sa serviette sur la table, il se lève et me tend la main pour que je la prenne et le suive. Il me dirige comme quelqu’un qui connaît les lieux, passant une première porte qui nous amène à un ascenseur. Une musique légère comble le silence qui nous accompagne au 34ème étage. Arrivés à notre étage, il ne lâche pas ma main et m’emmène devant une des deux portes de ce palier. Apposant une carte, il ouvre et me laisse entrer la première.

Un grand salon moderne, très peu meublé avec une grande baie vitrée donnant vue sur Londres. Magnifique ! La lumière tamisée de la pièce contraste avec les lumières de la ville. Ses mains se posent alors sur mes ...