1. L pour Elle, dent pour dent


    Datte: 21/10/2018, Catégories: ffh, fsoumise, hsoumis, fdomine, vengeance, massage, jeu, sm, attache, BDSM / Fétichisme baillon, yeuxbandés, hff, jeux, Auteur: Eric Grand, Source: Revebebe

    ... changement de position, une main devant, une main derrière. Parfait, cette manière d’astiquer son chandelier. Excellent, la progression sous-marine de ta deuxième main entre ses cuisses. Tu arrives à lui caresser le fion ? Tu peux… Regarde ! Regarde ! Il bave toute sa salive ! Il ne se contrôle plus ! Continue !
    
    Je n’en peux plus. Mais qu’elles arrêtent de me trafiquer dans tous les sens et qu’elles en finissent. Et qu’est-ce qu’il me prend de saliver comme un chien devant une saucisse ? Je sens que des fils humides me dégoulinent sur la poitrine… c’est dégueulasse…
    
    — Stop ! Stop ! Il est complètement mûr. Si tu continues, il va déballer toute sa marchandise et je ne veux pas qu’après sa conduite immonde il connaisse ce plaisir. Comme première sanction, je veux qu’il connaisse la frustration. Viens avec moi, nous avons à causer.
    — Oui, Nathalie.
    
    Cette voix ! C’est sûr, je la connais ! Mais je n’arrive toujours pas à replacer un visage dessus. Mais… mais elles ne vont pas me laisser comme ça ??? Je tente de réagir, mais que puis-je faire ? Rien.
    
    Je les entends s’éloigner et une porte se referme. Elles sont probablement dans ma chambre. Je discerne vaguement des bruits de voix, mais elles sont trop confuses pour que je puisse les comprendre.
    
    Et je reste seul…
    
    Seul dans ma nuit sans étoiles…
    
    Seul dans mon silence visqueux…
    
    Seul dans mon fauteuil prison … à attendre que mon mât baisse pavillon.
    
    Un tintement léger me tire de mon assoupissement. Je ...
    ... réalise que mes chevilles ne sont plus entravées et je sens maintenant que l’on s’affaire sur mes poignets. L’étau qui les enserrait se relâche et mes bras dégringolent du dessus de ma tête.
    
    Sans attendre, je retire le bandeau qui m’aveugle et la lumière du jour me force à cligner des yeux. Je m’attaque ensuite à mon douloureux bâillon et me bagarre plusieurs minutes avec les lanières de ma muselière. Finalement, je réussis à extraire l’incommodante et obsédante boule de caoutchouc poisseux de ma bouche. C’est avec soulagement que je peux effectuer quelques exercices de mastication et avaler à nouveau ma salive.
    
    Je prends alors le temps de regarder autour de moi : le salon est vide de toute présence, le silence règne dans mon appartement. Pour me libérer totalement de ma position assise, il me reste à retirer les bandes de scotch qui me maintiennent encore sur mon fauteuil. Je ne tarde cependant pas à réaliser que cette opération est loin d’être une partie de plaisir. L’arrachage du scotch peut être assimilé à une séance épilatoire géante.
    
    Durant quinze minutes, je mène un douloureux combat pour me libérer. Mon ventre brûle, mes cuisses gémissent, mais le plus difficile est de ne pas penser à Nathalie et au sourire sadique qui doit actuellement illuminer son visage.
    
    Enfin je peux m’extirper de mon fauteuil. Une seule pensée me préoccupe, nettoyer toutes les humiliations subies sous une douche régénératrice. Toujours en tenue d’Adam, je traverse mon appartement pour ...
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