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L pour Elle, dent pour dent
Datte: 21/10/2018, Catégories: ffh, fsoumise, hsoumis, fdomine, vengeance, massage, jeu, sm, attache, BDSM / Fétichisme baillon, yeuxbandés, hff, jeux, Auteur: Eric Grand, Source: Revebebe
... cette phrase. Pourquoi me dit-elle cela ? Pourquoi cette espèce de mise en garde ? Une étrange sensation me tire subitement de ma torpeur. L’impression de moins bien respirer, comme si ma gorge avait rétréci. D’un mouvement réflexe mes mains montent vers mon cou et découvrent la présence d’une corde qui l’enserre. — SURTOUT NE BOUGE PAS ! Une décharge d’adrénaline me ranime totalement et dans un éclair de lucidité je me fige. Nathalie est toujours assise face à moi, son sourire narquois a disparu derrière un visage sévère. Mais qui donc tient cette corde qui me serre le cou ? À peine cette question est-elle apparue dans mon esprit qu’un bandeau est appliqué sur mes yeux. Plongé dans le noir, la gorge fortement comprimée, abasourdi par la surprise, je cesse de réfléchir et applique l’injonction de Nathalie : surtout ne pas bouger. Une toute petite voix me chuchote dans le creux de l’oreille : — Lève tes bras au-dessus de ta tête, s’il te plaît. Cette voix ??? Elle ne m’est pas inconnue… j’en suis pratiquement certain… je cherche le visage qui lui correspond… — TES BRAS !!! Je sursaute, surpris par le ton autoritaire de Nathalie. Je laisse temporairement de côté la douce voix féminine et lève mes bras en direction du plafond. Un cliquetis caractéristique, combiné à un contact dur et froid, m’indique que mes poignets vont être menottés. Je reconnais la patte de Nathalie dans cette opération, elle adore utiliser ces petits joujoux de métal. Les ...
... mâchoires de fer sont rapidement et fermement verrouillées sur mes poignets. Une tension contraint mes bras à se replier derrière ma tête. Les menottes sont amarrées au dossier du fauteuil, immobilisant solidement mes poignets et condamnant mes bras à rester repliés en arrière. Quelques secondes plus tard, une opération similaire débute avec mes chevilles. À nouveau, un cliquetis métallique résonne dans mon salon, puis le contact dur et froid de l’acier sur ma peau m’informe que mon immobilisation se poursuit. Bientôt mes chevilles sont solidement entravées et contraignent mes jambes à rester plaquées contre le cuir du fauteuil. Me voici totalement solidaire de mon siège. Cette opération n’a pas duré plus de trois minutes et aucune parole n’a été prononcée. Un vrai travail de professionnelles. Dois-je me réjouir ou m’inquiéter de cette efficacité ? Qui est cette femme qui a agi de concert avec Nathalie et dont la voix ne m’est pas inconnue ? Je suis toujours trop abasourdi pour savoir que penser. Mon seul réconfort est que l’angoissante pression qui s’exerçait sur mon cou a maintenant disparu. — Viens, je vais te montrer. Tu sais les hommes ne sont pas faits comme nous, ils ne comprennent pas grand-chose aux sentiments du sexe. Ce beau mâle, devant toi, tu n’as pas besoin de lui adresser la parole pour l’exciter. Il te suffit de le manipuler un peu correctement et hop ! tu en fais ce que tu veux. Tu te demandes pourquoi nous avons dû l’enchaîner ainsi ? Mais c’est très ...