1. Rêvait-elle encore ?


    Datte: 08/02/2018, Catégories: fh, jeunes, inconnu, train, volupté, Voyeur / Exhib / Nudisme BDSM / Fétichisme Masturbation portrait, Auteur: Maldoror, Source: Revebebe

    ... paupières closes, la jeune nymphe dormait profondément, un sommeil que les boucles de sa lourde crinière noir de jais, venues taquiner son nez, ne semblaient pouvoir troubler. De toute évidence, le rêve qui l’habitait était des plus agréables, à en juger par le léger sourire qui pointait à la commissure de ses lèvres naturellement boudeuses.
    
    Je déposai alors en silence mon sac de sport sur le filet destiné à cet effet à l’entrée et m’assis côté fenêtre face à l’inconnue, prenant soin de ne pas faire crisser le simili-cuir. Déranger cette créature céleste aurait été une offense qui m’aurait couvert de honte pendant des siècles. La décontraction des traits harmonieux de son visage angélique, la naissance d’un sein à l’échancrure d’une bretelle de tee-shirt, ajoutées à ses pieds nus aux chevilles fines et graciles lui donnaient des airs de poupée fragile, une offrande au dieu Sensualité. Cette fille était un diamant brut dans la fange, un bijou vivant dans un écrin de tissu. Je distinguais son souffle léger qui soulevait sa poitrine à chaque respiration. Et malgré la chaleur accablante qui pesait sur le compartiment, aucune goutte de transpiration ne parcourait son corps, comme insensible aux effets de ce monde, contrairement à moi. Pour seul parfum d’humanité, la nymphe exhalait dans la pièce un délicieux mélange que je reconnus aussitôt : « Jardins de Bagatelle », de Guerlain.
    
    Je la contemplai ainsi pendant bien longtemps, abandonnant le polar qui m’attendait au fond de ...
    ... la poche de ma veste pour me plonger dans ces courbes affolantes qui flirtaient avec l’indécence. Très excité par cette situation incongrue, je tentais d’endiguer les vagues incessantes de mon imagination fertile sans pouvoir détacher un instant mon regard. Son corps immobile était une hypnose dont je me délectais sans pudeur. Je compris alors qu’il ne fallait surtout pas qu’elle se détache des bras de Morphée. Un réveil de la sorte n’aurait pas manqué de me plonger dans un désespoir incommensurable. Car comment regarder la beauté en face, droit dans les yeux, sans être ébloui ? Après tout, surprendre une nymphe dans son intimité n’était pas interdit par les contes… tant qu’elle n’en savait rien.
    
    C’est alors que mon cœur s’arrêta subitement de battre. La jeune étudiante déploya en effet ses mains longilignes serties d’anneaux de cuivre, comme pour s’étirer de tout son long. Cependant ma crainte s’estompa bien vite. La belle s’allongea sur le ventre, ses pieds débordant de la banquette pour reposer dans le vide, tout comme l’un de ses bras qui tombait nonchalamment vers le sol. Son poignet cassé reposait par terre semblable à un oiseau blessé.
    
    Et c’est là. À cet instant précis que ma libido explosa. Son pantalon corsaire taille basse avait outrageusement glissé le long de ses hanches pour dévoiler une lingerie fort luxueuse, un string de dentelle blanche. Où je me trouvais, j’apercevais nettement la naissance de ses fesses rebondies que venait séparer un trait onctueux ...
«1234...»