1. Trouver chaussure à son pied


    Datte: 16/10/2018, Catégories: Entre-nous, Les femmes, Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    ... bien venu me chercher et m’a déposé à mon hôtel dans le centre de Saint P…… J’étais plutôt soulagée de quitter le garage, d’autant plus que le patron et le mécano n’avaient pas l’air plus fufutes que le dépanneur. Comme je n’avais pas envie de faire un remake de « Gangbang au garage » avec eux, ce fut un vrai soulagement.
    
    L’hôtel était situé sur la place principale de la petite ville. Un endroit charmant, fidèle aux photos du site internet. Avec une belle terrasse, surement très agréable au printemps et en été. Bon là, c’était l’hiver …
    
    Il était 17 heures, j’avais le temps de faire un petit tour dans la ville. J’ai pris une rue piétonne et commerçante. Bon, ce n’est pas dans les magasins de Saint P……. que je vais faire des folies. De toute façon, j’allais devoir payer aussi la réparation de la voiture. Et avec les garagistes, ce n’est jamais gratuit.
    
    Je me suis arrêté devant la devanture d’une boutique de chaussures pour dames. Les trois quarts de la vitrine étaient occupés par des chaussures qui devaient plaire aux dames du coin. Je supposais une moyenne d’âge assez élevée chez les clientes du magasin.
    
    Par contre, le dernier quart était réservé à des modèles beaucoup plus modernes et seyants ! Je repérais de magnifiques escarpins rouges. Le prix était prohibitif.
    
    - Non, renonce Laetitia, trop cher …
    
    - Oui, mais je peux au moins entrer pour les essayer !
    
    Mes lectrices et lecteurs habituels connaissent la petite angelote en robe blanche avec son auréole ...
    ... au-dessus de la tête et ses petites ailes dans le dos ,ainsi que la petite diablesse toute rouge avec son trident et ses cornes qui se partage mon crâne quand je suis devant un magasin :
    
    - Et le prix de la réparation de la voiture ! tu y pense ?
    
    - Essayer, ce n’est pas acheter ! C’est juste pour voir, si ça te fais un joli pied !
    
    Et j’ai poussé la porte de la boutique.
    
    Un bruit de sonnette a retentit lorsque je suis entrée. Une femme est sortie de ce qui devait être une remise avec des cartons de chaussures plein les bras.
    
    C’était une grande blonde d’environ 50 ans, peut-être un peu moins, mais proche de la cinquantaine quoi qu’il en soit. Encore très belle, élancée, les cheveux mi- longs. Mes habituées et habitués connaissent mon goût prononcé pour les femmes un peu plus âgées que moi, grosso-modo, la quarantaine. Elle était un peu au-delà de mes critères, mais ça restait une femme magnifique.
    
    Je la dévorais des yeux lorsqu’elle s’est approchée de moi et a déposé ses boites à chaussure sur le comptoir. Elle avait une démarche altière, se tenait droite et cambrée. Elle portait une jupe noire et ample qui lui arrivait au-dessus du genou, un pull assez échancré et décolleté qui laissait deviner une poitrine opulente. On va oublier le politiquement correct, à la place de poitrine opulente, on va dire qu’elle a des gros seins !
    
    Elle s’est adressée à moi avec un grand sourire :
    
    - Bonjour Madame, que puis-je faire pour vous ?
    
    - Bonjour, j’ai vu dans votre ...
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