Banquière perverse (6)
Datte: 16/10/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
... j’avais peur, j’étais très en colère d’avoir raté mon coup. Je hurlais, j’insultait tout le monde et aussi la dame. Elle me demanda de me calmer et de lui raconter ce qu’il m’arrivait. Alors je ne sais même pas pourquoi, je mes suis confiée. Une fois que j’eus terminé elle me dit pouvoir m’aider ; je croyais rêver. Alors elle m’a demandé un truc bizarre. Elle m’a regardé de haut puis, froidement elle m’a demandé si j’aimais le sexe. Je l’ai envoyée balader en lui disant que je n’étais pas une pute et qu’elle n’avait qu’à aller se faire foutre.
Je l’écoute sans rien dire, je n’en crois pas mes oreilles, elle m’émeut, une larme coule sur sa joue. Elle fait une pose, boit un peu de vin, s’essuie les yeux et reprend :
— Après, elle s’est excusée et m’a alors proposé d’aller prendre un café, ou autre chose dans un bar juste à côté. Comme ma colère était retombée et je ne savais plus où j’en étais, j’ai accepté et je l’ai suivi. C’était le café/brasserie juste à côté, tu le vois ?
— Oui très bien.
— Il était midi, elle me proposa de manger un morceau ; j’avais faim. Elle m’a expliqué qu’elle cherchait une femme de chambre mais aussi femme à tout faire, dame de compagnie. Du coup je me suis dit que je pourrais m’en sortir et devant l’intérêt que je portais à sa proposition elle m’invita à aller visiter chez elle ; j’ai accepté. Arrivé ici elle m’a expliqué ce qu’elle cherchait : une femme à tout faire mais surtout libérée voire très libérée. À demi-mots, elle m’a fait ...
... comprendre qu’elle aimait le sexe et qu’elle voulait une sorte de dame de compagnie qui n’aurait pas de complexe. Une femme qui resterait nue ou très peu habillée, capable de faire des choses un peu sexuelles genre câlins. Je lui répondis sèchement que je n’étais pas un gouine ni une salope ; elle a éclaté de rire en me disant que je préférais les mecs qui laisse tomber les nanas. Elle rajouta que si elle n’avait pas été là, je serais certainement, à l’heure actuelle sur un lit d’hôpital, fracassée dans la souffrance ou peut-être morte. Alors je lui ai dit que cela aurait sans doute mieux. Mais elle insista en me disant qu’il aurait été dommage de massacrer un si joli minois qu’était le mien. Du coup, elle m’avait désarmée et je ne savais plus quoi dire. Alors, elle m’a proposé de rester avec elle ce soir là, pour faire connaissance et si je ne voulais pas de sa proposition ; je serai libre de partir. Je me suis dit qu’après tout j’étais un peu conne de refuser car je n’avais plus rien à perdre. J’allais avoir le logis et le couvert et aussi un salaire ; comme j’aime le cul, je mes suis dit « pourquoi pas essayer ». Et côté cul, je ne suis pas trop mauvaise ; c’n’est pas toi qui va me dire le contraire ?
— T’as raison, sur ce point de vue là, je confirme : t’es une championne.
— Ah, tu vois ! Alors j’ai dit oui et voilà, au fil du temps, j’ai pris gout à cette vie. Bon après c’est vrai qu’elle à des gouts un peu bizarre mais je m’en fous.
J’ai la gorge serrée, mais ...