1. Confrontations


    Datte: 15/10/2018, Catégories: fh, uniforme, bizarre, campagne, fsoumise, hdomine, vengeance, policier, sorcelleri, amourdram, prememois, Auteur: Musea, Source: Revebebe

    ... en sécurité.
    — Peut-être… Mais je doute que l’inspecteur Pauvert nous accorde le droit d’y aller.
    — Essaie toujours. Si ton fiancé est d’accord, il pourra solliciter la présence d’un des policiers pour vous accompagner. Et toi, tu seras rassurée.
    
    Un bruit de pas grimpant l’escalier vint interrompre les jeunes filles. La porte de la chambre s’ouvrit et le visage de M. Fabre, grave et fermé, apparut :
    
    — Anita, un inspecteur est en bas et demande à te voir.
    — Ça doit être monsieur Pauvert. Je vais vous laisser.
    — Non, restez, Claire. De toute façon, vous devez attendre monsieur Lafargue ici, non ?
    — Oui.
    — Alors ne bougez pas. Je vous ramène Anita dans quelques minutes.
    
    Cette dernière se leva et suivit son père au rez-de-chaussée de la maison. En bas, Marius l’attendait devant un café. Il semblait soucieux. Il sourit vaguement à la jeune fille lorsqu’elle s’avança, lui désigna une chaise de paille et démarra son interrogatoire :
    
    — Vous êtes bien Anita Fabre, née à Saint-Amant le 13 octobre 1915, de Justine Fabre née Maillard et d’Edmond Robert Fabre résidant au hameau du Verdier ?
    — Oui.
    — Alors il faut me dire ce que vous faisiez dans la nuit du 14 au 15 juillet dernier aux environs de deux heures du matin et où vous étiez et avec qui.
    
    La jeune fille rougit. Avouer devant ses parents son escapade avec un avocat clermontois risquait d’alourdir son cas…
    
    — J’étais au bal du 14 Juillet avec ma cousine Mélanie à Ambert.
    — Ce n’est pas ce qui m’a été ...
    ... rapporté.
    — Ah bon ?
    — Non. L’hôtelier du pont d’Ambert prétend que vous étiez avec un de ses clients, monsieur Marc Audebert, jeune avocat en visite chez Maître Blüm.
    — Je… en effet ce monsieur m’a invitée à danser et j’ai été sa cavalière pour la soirée. Mais je ne vois pas ce qu’il y a de mal à cela.
    — Mademoiselle, il ne s’agit pas de mal ou de danse, il s’agit de disparition. Marc Audebert a disparu depuis le bal du 14 Juillet à Ambert où vous étiez avec lui. Pouvez-vous me dire ce qui s’est passé ? S’est-il montré un peu trop empressé avec vous ? Vous a-t-il menacée ?
    — Vous voulez rire ? Il a été charmant. Il m’a même…
    — Oui ?
    — Il m’a même raccompagnée ici chez moi en voiture.
    — Il était quelle heure ?
    — Près de trois heures du matin.
    — Le bal se terminait pourtant à deux heures et d’après mon enquête, vous n’étiez déjà plus au bal à une heure quinze. Vous vous étiez éclipsée sans doute avec ce jeune homme.
    — En effet. Nous voulions discuter ensemble loin du bruit de la fête.
    — Et aussi échapper à la surveillance de votre jeune cousine ?
    
    Anita fronça les sourcils. Marius Pauvert avait haussé le ton et la jeune fille perçut une jalousie qui ne disait pas son nom.
    
    — J’étais en effet contente d’être un peu seule avec mon cavalier, sans Mélanie pour me surveiller ou venir nous interrompre pendant une danse. C’est pourquoi nous sommes remontés à Saint-Amant pour discuter à l’aise. De toute façon, le feu d’artifice était terminé et puis après une heure du matin, ...
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