1. J'adore courir !


    Datte: 07/02/2018, Catégories: fh, inconnu, grosseins, sport, jardin, préservati, pénétratio, Auteur: Ryn, Source: Revebebe

    ... commence à avoir une bonne dose de rebuffades, c’est qu’on devient totalement insensible aux humiliations les plus basses. Et que l’on ose, du coup, franchement. On ne peut plus tomber plus bas.
    
    Par exemple, aujourd’hui c’est sur Ophélia que j’ai jeté mon dévolu. Seins ok, fesses ok (rien d’exceptionnels, mais tous deux suffisamment attrayants). Une jolie brunette, propre sur elle, plutôt à l’aise à la course. Je ne l’avais encore jamais vue, celle-ci (elle ne connaissait donc sans doute pas ma terrible réputation).
    
    Sûr de moi, je me lance donc, sur un ton monocorde, dans mon habituel et parfaitement rôdé discours d’approche. Version directe et franche. Plus de temps à perdre, autant aller à l’essentiel.
    
    Alors que j’attends la gifle qui statistiquement a désormais 50% de chances d’intervenir, je l’entends me répondre d’un ton parfaitement neutre :
    
    — Et pourquoi j’accepterais ?
    
    Pas de gifle, donc, ni-même de regard outré ? Bizarre. Bon, elle se moque sans doute de moi, mais autant en profiter pour prolonger la discussion. Je peux en profiter pour mater, au moins. Mais plus question de me reposer sur le discours rôdé désormais ; il faut improviser.
    
    — Euh… parce que ce n’est pas tous les jours qu’on reçoit ce genre de proposition, finis-je par rétorquer d’un ton pas vraiment convaincu.
    — C’est tout ?
    — Non. Aussi parce que ce serait un excellent complément à la course.
    
    Ouf, un peu de répartie.
    
    — Mais je suis trop fatiguée justement, me répond-elle. ...
    ... Je cours depuis presque une heure !
    
    De neutre, son ton est désormais amusé, plutôt léger. Un peu moqueur je dirais même.
    
    — Justement ! Il faut varier les efforts.
    — Ah ! C’est de la relaxation, alors ?
    — Voilà, exactement !
    
    Je suis très fier de mon argumentaire implacable. J’hésite une seconde avant d’enchaîner :
    
    — En plus, il y a de quoi te désaltérer si tu as soif.
    — Vraiment très romantique, cette proposition !
    
    Cool. Elle m’a dit cela en souriant. Je peux enchaîner les allusions bien crades sans qu’elle me mette une gifle. Je doute que cela puisse déboucher sur quoi que ce soit, mais au moins cet échange est amusant.
    
    Je reprends donc mon argumentaire là où je l’ai laissé, afin de vaincre les réticences de mon adversaire :
    
    — Tu sais, il y en a pas pour longtemps. C’est un peu comme une séance de massage, mais d’un autre genre.
    — Ah ? J’aime bien les massages. Et tu l’estimes à combien de temps ? Parce que je cours depuis un moment déjà, je dois rentrer sous peu…
    
    Elle marque un temps d’arrêt, avant de rajouter en souriant franchement :
    
    — …mon copain m’attend !
    
    Belle tentative de déstabilisation, mais qu’importe. Au point où j’en suis, je serais idiot de faire marche arrière. Pas question de lui faire le plaisir d’un piteux abandon :
    
    — Ah mais tu sais, il n’y en a pas pour long. Une dizaine de minutes tout au plus. Tu seras à l’heure pour ton copain. Il peut même venir aussi, si ça lui dit.
    — Pas sûr que ça l’intéresse ! Bon, dix minutes ...
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