Trois hommes et un cadavre
Datte: 14/10/2018,
Catégories:
Collègues / Travail
médical,
bizarre,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Oral
Humour
policier,
Auteur: Yuri Netternich, Source: Revebebe
... d’ordinateur ne l’intéressait plus. Mon instinct infaillible me dit qu’il était à deux doigts de me faire une surprenante révélation… Et au lieu de cela, il posa tout bêtement sa main sur ma cuisse. Il ne me laissa pas le temps d’attraper mon fidèle Colt pour lui coller une bastos dans la poire et enchaîna :
— Restez un peu avec nous Monsieur Buts…
— Booth !
— … et jouez donc un peu avec moi. Si vous acceptez, je vous prêterai ensuite Candy. Vous verrez, c’est une perle.
Il avait à peine dit cela que la Candy en question se leva et ôta tranquillement son peignoir, me décochant au passage un sourire qui fit mouche. Je restai sublimé un instant, matant sans pudeur sa poitrine parfaite, m’attardant sur ses tétons fièrement dressés, descendant sur son ventre travaillé par les séances d’aérobic, atteignant son pubis épilé. Devinant la direction de mon regard, elle écarta un peu les jambes afin de me laisser admirer le haut de sa fente où je pouvais deviner un clitoris très appétissant.
Mais en même temps, ce mec avait sa main sur ma cuisse et voulait que je joue avec lui.
Je me trouvais devant un choix cornélien : la fille, oui… mais le mec, non… mais la fille, oui… mais le mec, non… mais la fille… le mec… Cruel dilemme que je résolus d’une façon très simple : je me levai brusquement et pris la fuite en essayant toutefois de garder la tête haute malgré les cruels rires des deux acolytes.
De retour dans ma voiture, j’appelai Karen. Mon instinct, toujours ...
... infaillible, comme vous le savez, me soufflait que j’allais avoir besoin d’aide. Sans lui parler de l’humiliation que mon ego venait de subir, je lui donnai l’adresse de Mark, le 3ème amant, et lui demandai d’enquêter pour moi. Une fois raccroché, je pris la direction de la clinique du dénommé Richard. Le gars était en effet un des plus réputés chirurgiens esthétiques de la ville ; encore le genre de mec à se faire en un mois ce que je gagnais en un an. Pourquoi ça n’arrive qu’aux autres ?
Je vous passerai la description du hall d’entrée de sa clinique privée, véritable musée du Louvres en à peine plus petit. Je me retrouvai dans un bureau, face à une gentille et charmante secrétaire.
— Que puis-je pour vous ? me demanda-t-elle d’un ton étonné.
Il faut dire que les mecs devaient être assez rares dans cette clinique. Est-ce parce que les hommes n’ont pas besoin de chirurgie esthétique pour être parfait ? C’est que je voulus croire à ce moment là, mon ego ayant déjà suffisamment morflé depuis ce matin.
— Mon nom est Booth, Don Booth, je suis détective privé et voudrais m’entretenir quelques instants avec le patron.
— Je vais le prévenir, mais il est actuellement en rendez-vous avec une cli… une patiente.
Pendant qu’elle m’annonçait dans un interphone, je revins à la charge. Les secrétaires connaissent parfois très très bien leur patron… (dans la série des préjugés, voici maintenant les secrétaires.)
— Vous savez où était votre patron il y a deux semaines ?
— Mais au ...