1. Le nouveau chef


    Datte: 12/10/2018, Catégories: f, fh, Collègues / Travail hotel, amour, cérébral, conte, Auteur: Jade.E, Source: Revebebe

    ... Bonjour ma belle !
    — Bonjour, ça va ?
    — Je pensais avoir de tes nouvelles hier ? Aurais-tu dormi toute la journée ?
    — Une bonne partie, oui, mais n’ayant pas de tes nouvelles, je n’ai pas voulu t’imposer les miennes.
    — Dommage, je serais venu à pied cette fois-ci.
    
    Que voulait-il dire ? Tout ce que je comprenais c’est que j’avais raté une occasion de passer de la masturbation au réel. Ce genre de pensée me met un peu plus de mauvaise humeur. Je descends du bus très fâchée après moi-même. Je me défoule toute la journée en bossant comme une malade. À 18 h, je range mon bureau. Je pars le lendemain pour deux jours sur Paris. Au moment où je sors du bâtiment, Roland m’interpelle.
    
    — Tu vas sur Paris demain ?
    — Oui, pourquoi ?
    — Anne est en arrêt donc je monte avec toi là bas. Tu partages ton taxi avec moi pour aller à la gare demain matin ?
    — Si tu veux. Je prends le train de 7 h, le taxi vient à 6 h 30.
    — Ok, je serais là.
    
    Pourquoi ne me parle-t-il pas de ce qui s’est passé entre nous ? C’est avec cette question en tête que je rentre chez moi.
    
    À 5 h30, mon réveil me rappelle que j’ai un train à prendre. Je file sous ma douche, m’habille et me prépare à prendre un petit déjeuner lorsqu’on sonne.
    
    — Ça te dit de partager un petit déjeuner avec moi ?
    — Ok, monte !
    
    Roland entre, pose le sachet de viennoiserie sur la table. Je lui sers un café. Nous déjeunons en silence. Je me lève pour débarrasser. Il nous reste un quart d’heure avant que le taxi n’arrive. ...
    ... Une fois que j’ai lavé les tasses, il me prend par la taille, me plaque contre le mur et m’embrasse à m’étouffer. Il cesse le temps de me dire :
    
    — J’ai trop envie de toi.
    
    Et reprend de plus belle. Il est sauvage dans son baiser. Plutôt que de m’en trouver dérangée, cela m’excite. Le taxi est arrivé. Nos lèvres se détachent et la vie reprend son cours.
    
    Dans le train, nous sommes assis l’un à côté de l’autre. À cette heure-ci, il n’y a jamais beaucoup de monde. Notre wagon est quasi vide. Je profite toujours du trajet en train pour dormir un peu, surtout lorsque je pars si tôt.
    
    Roland profite de cette intimité pour poser sa main sur ma jambe. Sa bouche s’empare de la mienne et j’oublie où nous sommes. Il réussit à faire de moi ce qu’il veut. Lorsqu’il glisse sa main sous ma jupe, je le laisse faire. Nous sommes aux beaux jours, je ne porte ni bas ni collant. Il ne se gêne donc pas pour infiltrer mon shorty. Un long murmure de bonheur m’envahit. Il écarte légèrement mes jambes pour entrer en moi sans gêne. Tout en m’embrassant, il fait glisser un doigt en moi. Je jute sur son doigt. Il ne peut ignorer le bonheur qu’il me procure. Mon corps réagit vite à sa caresse. Il prend ma tête, la place contre son cou et me murmure à l’oreille :
    
    — Jouis à mon oreille.
    
    Il me doigte de plus en plus vite. Lorsque je me sens partir, j’approche ma bouche de son oreille et il entend mon souffle s’accélérer.
    
    Je sursaute lorsqu’une voix claironne dans les hauts parleurs que nous ...