Le voyage
Datte: 11/10/2018,
Catégories:
fh,
jeunes,
forêt,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
69,
nopéné,
aventure,
fantastiqu,
Auteur: Lise-Elise, Source: Revebebe
... mais il ne savait dire en quoi. En les observant attentivement, il s’aperçut qu’une silhouette autre était derrière elles, les embrassant avec une grande tendresse. Plus il regardait, plus il la voyait. C’était Atilbis. Le Voyant étreignait ses sœurs. Ça lui sembla rassurant et troublant à la fois.
Le soleil était levé depuis longtemps lorsqu’ils s’éveillèrent. Thyris prépara de quoi se restaurer alors que Fyrag allait chercher de l’eau, et elle le laissa serrer leurs bagages pendant qu’elle faisait un brin de toilette. Elle lui demanda cependant de garder deux morceaux de corde, de l’épaisseur d’un doigt. Une fois revenue, elle en attacha une autour de sa taille, prenant soin que le nœud soit derrière elle. Elle fit de même pour Fyrag, qui se laissa faire en grommelant. L’œil malicieux, elle refusa de lui donner des explications. Ils allaient entrer dans la forêt d’Alldande.
À chaque fois que jeune homme faisait mine de déplacer le nœud, Thyris le réprimandait.
— À part me taper le bas du dos, à quoi est censé servir ce truc, à la fin ?
— Tu verras. Mais arrête d’y toucher, il est parfait comme ça.
— Je me demande bien pourquoi.
Le fait de voir la corde se balancer entre les fesses de la jeune femme, car bien entendu son substitut de tunique n’avait pas résisté, procurait une drôle d’impression. C’était à la fois attirant et répugnant. Las de ce spectacle, Fyrag allongea le pas et se maintint au niveau de sa compagne. Ils marchèrent ainsi longtemps sans croiser ...
... autre chose que des oiseaux, et le garçon commençait à trouver la corde irritante. Quand soudain une petite créature à fourrure leur bondit dessus. Elle sauta un moment de l’un à l’autre, comme hésitante. Thyris se moquait des efforts que Fyrag faisait pour se débarrasser de la bestiole, en restant elle-même immobile. Puis l’animal sauta sur le dos de la jeune femme, s’accrocha au nœud, se balança quelques secondes et se plaqua sur son bas-ventre. Fyrag, les yeux ronds, observa sa compagne se trémousser un moment, avant que son agacement ne le reprenne :
— Qu’est-ce que c’est que ça ?
— Un triweg mâle.
— Comment peux-tu bien savoir que c’est un mâle ?
— Sinon il aurait sauté sur toi.
— Hein ?
— Les triwegs ont besoin de voler des secrétions pour se reproduire.
— Tu veux dire que…
— Ils ont des organes vibreurs sur le ventre. C’est très agréable.
Le petit sourire de Thyris n’apaisa pas le jeune homme.
— Et la corde, c’était pour les attirer ?
— Non. C’est l’odeur qui les attire. La corde, c’est parce qu’ils ont l’habitude des singes, qui ont une queue. S’ils ne trouvent pas de prise, ils risquent de sortir leurs griffes.
— Et donc il faut que je m’attende à ce qu’une femelle me saute dessus ?
— Oui. Mais elle va juste t’exciter. Elle voudra se rapprocher d’un mâle.
— Pardon ?
— Celui-là, par exemple. Si tu es excité, tu vas vouloir m’entreprendre, non ?
Devant l’air renfrogné de Fyrag, elle corrigea :
— Enfin, c’est ce qu’un primate ferait, et cette ...