1. Pauvre Nico ! (1)


    Datte: 10/10/2018, Catégories: Voyeur / Exhib / Nudisme Auteur: antonin mordore, Source: Xstory

    ... quelques semaines chez nous, à la campagne, où une atmosphère saine, et différente de son cadre de vie pourrait lui redonner le goût des choses.
    
    Quand nous vînmes chercher Nico chez ses parents, je remarquai qu’il avait effectivement perdu beaucoup de poids : ce jeune homme de 23 ans, encore en pleine santé quelques mois auparavant, ne pesait plus que 48 kilos pour un bon mètre quatre vingt-cinq. Cette vision me rappela aussitôt les survivants désespérés des Camps de la mort, lors de la dernière guerre. Même s’il n’en était pas encore là, au vu de la pente décroissante de son poids, il fallait s’attendre à de graves problèmes, mettant sa vie en jeu dans les prochains mois. Ma femme jura ses grands dieux qu’elle ferait tout pour que son neveu recouvre une santé éblouissante, même si elle devait payer de sa personne ! Sur le coup, personne ne releva le sens un peu étrange de la phrase... je ne la compris que quelques jours plus tard.
    
    Au début, les deux premières semaines, Nicolas eut beaucoup de mal à accepter notre rythme de vie. Lever assez tôt, repas pris ensemble à heures fixes, travail aux champs et à l’atelier. Il semblait encore plus se rabougrir... rien ne l’intéressait vraiment. Une seule chose comptait pour lui : avoir de nouveau accès à ses jeux vidéo, et à sa communauté virtuelle.
    
    Il faut dire que nous avions la clé du bureau où se trouvait l’ordi familial, et on coupait la Wifi le soir. Nico, avec le pauvre petit abonnement numérique de son smartphone, ...
    ... avait tout bonnement liquidé son temps de lien, dès les deux premiers jours. Il faisait de plus en plus la gueule, si bien que je m’en ouvris à ma femme Cécile, et lui demandai son avis. Je pensais qu’il fallait lâcher un peu de lest, et échanger par exemple 3 heures de Net contre 5 heures de travail aux champs, ou à la serre ; cela me paraissait un bon compromis. Nico était tellement en manque de Net qu’il accepta presque les larmes aux yeux. Et le matin suivant, il ne fit pas semblant de replanter les plants de légumes. Il faut dire qu’on lui avait laissé le plus simple. Les exercices plus physiques viendraient quand il se serait un peu plus étoffé !
    
    Ma femme, qui avait pris le jeune sous son aile, était toujours aux petits soins pour lui. Parfois, j’en concevais comme une forme de jalousie. Car j’avais l’impression que Cécile était tellement accaparée par la santé de son petit protégé, qu’elle me délaissait carrément au lit... comme lors du début de notre vie commune. A chaque fois que je la lançais sur le sujet, elle me répondait que je n’allais pas être jaloux de son neveu, que j’avais trop d’imagination, et que son intérêt pour le jeune homme était purement familial. En attendant, je dormais souvent "sur la béquille". Et Cécile n’en avait rien à foutre. Je commençais à en ressentir de la gêne, puis du courroux. J’imaginais alors des vengeances à l’encontre de ma femme, toutes plus tordues les unes que les autres. Je me demandais si lui, le petit Nicolas, portait de ...