1. Pour ou contre ?


    Datte: 09/10/2018, Catégories: fh, bizarre, laid(e)s, amour, exercice, délire, Humour fantastiqu, Auteur: Ldcc, Source: Revebebe 

    ... pétrifié d’émerveillement. Elle me sourit, son regard lumineux tsunamise le mien. Et, second miracle, le mur se met à ondoyer et voilà qu’elle s’en détache, prend forme et consistance pour se précipiter dans mes bras et poser sa tête sur mon épaule. Je me sens mongol fier, je me sens immense ! Autour de nous, il n’y a plus que l’univers infini du bonheur.

— Si tu savais combien j’espérais que quelqu’un m’appelle, combien j’ai souhaité que ce soit toi, ô toi qui m’as fait découvrir l’absolu plaisir de la bite qui m’habite maintenant pour toujours ! Tu es mon amour éternel ; tu m’as délivrée de la malédiction.
— La malédiction ?
— Oui, la malédiction proférée par cet odieux Brod’ à mon encontre car, hier soir, j’ai fait l’amour trop longtemps avec toi à son goût et que, du coup, il m’a rappelée à lui. Il est tellement à cheval sur les principes de la sainte religion dont il n’est pourtant qu’un pauvre esclave… Le pire, c’est qu’il n’est même pas rancunier envers ses guides spirituels ! Alors qu’il avait un CDI de coach pour les douches chez les nonnes de l’équipe féminine de basket du Service des Sports du Vatican, ils l’ont viré comme un malpropre parce qu’il a publié dans Pif-Gadget un article témoignage intitulé « Le doigt de l’Homme remplace la main de Dieu ». Alors il se défoule de sa colère sur moi : il m’a condamnée à rester éternellement sous forme d’une outre pleine de pus, une ...
    ... créature qu’il a trouvée dans les Épitres de Saint Dycaliste aux Obésiens et qu’il a reprise dans son roman « Tu baises mieux que papa », primé au Goncourt des maternelles l’an dernier. Éternellement, sauf… sauf si quelqu’un prononce mon nom quatre fois d’affilée pour m’enfiler ensuite. Tu es mon Sauveur, tu es mon Prince Charmant. Et maintenant ouiiii, je ne reviendrai jamais à mon ancienne forme. Je t’aime, je t’aime… Et toi… tu m’aimes ? Dis-moi, et dis-moi que tu m’enfileras. Je mouille déjà !
— Oui, je t’aime, Chtuluha, oh oui, et plus encore que les Rochers de l’Ambassadeur.
— C’est vraiment vrai, ça ?

Et elle écrase ses lèvres contre les miennes.

La porte de la chambre à coucher claque derrière nous.

Vous resterez dehors, vous l’avez compris, car je ne vais pas offrir Chtuluha à votre voyeurisme concupiscent. Les deux premières syllabes de ce dernier mot m’appartiennent à jamais, et à moi seul. Consolez-vous avec la main qui vous reste pour pleurer.

Cependant, en pénétrant la belle, je ne puis m’empêcher d’adresser une pensée émue et reconnaissante à Brod’ : « Merci, mon ami, merci pour cette divine créature née de ta plume et que je te confisque sans scrupule. Elle fait mon bonheur. »

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Je termine ici. Précipitez-vous sur le forum pour ajouter vos propositions. Avec une consigne : qu’elles soient au moins aussi sérieuses que toutes celles que vous avez pu lire ici.
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