La canne et la corde, flanquées d'une gourde - Histoires de Sexe

La canne et la corde, flanquées d'une gourde

... jusqu’aux coucheurs non acquis.
— Ah bon ! Tu as un ordinateur ici, avec un réseau ; tu n’es donc pas vraiment nulle en informatique ? demandent en cœur les amis.
— N’avez-vous pas entendu dire que vit ici une dame maléfique un peu sorcière ?

Et qui fait au quidam la nique à sa manière ?

— Si ! Mais c’est cynique que tu nous proposes ta motte ; et minable de te servir de la technique pour te venger d’un tirage qu’on mégote !
— Eh bien votre refus affame mon devant magnifique et mon derrière,

alors c’est décidé : je vous pique votre humanité tout entière !

— Avec une formule magique ? Des gris-gris, un œil de rat, un poil de chauve-souris, une plume de chouette trempée dans du sang ? Et tu remues le tout à ta manière ?
— Rien de tout ça ! Il y a un programme sur l’ordi. Je choisis dans le dossier « transformation » puis, avec la table des matières, je fais mon choix et quand j’ai trouvé, je clique. Même pas besoin de prière !
— Dis, tu nous montres comment tu peux faire ? demande Filémon.
— Allez, dis oui ! On sera plus instruit qu’hier, précise Malvin.

—oooOooo—

Les voilà à présent très intéressés, étant consommateurs d’informatique ; alors ils la suivent dans le salon. Puis ils regardent avec elle sur l’ordinateur qui ne casse pas des briques, toutes ses actions,

et racontent ce qu’ils pensent de leur sexe quand elle leur pose la question.

— Le mien est bien raide, dit fièrement Filémon, et il cajole les tenancières de jolis cons à tout ...

... va.
— Le mien est très assidu, se vante Malvin et je le mets dans tous les jeunes fûts féminins, puis je trique avec ardeur et souplesse en veux-tu en voilà.
— Je vois ! Puisque ce ne sont pour vous que des objets de satisfaction, vous allez devenir quelques choses. Filémon, je te vois bien en canne, toujours dure et fringante. Malvin, tu ne seras que souplesse pour te lier aux charmantes.

Son doigt pointe une dernière fois sur « Entrée » :

— Clic !

—oooOooo—

Et voilà les deux compères qui tombent par terre en criant et s’observent très choqués :

— Ahhhh !

Filémon n’en revient pas !

— Ahhhh !

Malvin n’y croit pas !

— Je suis devenu une vraie canne en bois ! hurle Filémon, et mon bout a reçu un capuchon !
— Et tu as un pommeau en forme de couilles ! affirme Malvin.
— Quelle horreur ! Et toi tu es devenu une vraie corde de chanvre ! renchérit Filémon à son copain.
— Ahhh ! Et un de mes bouts finit par deux gros nœuds qui ressemblent à des roustons ! complète Malvin en regrettant ses bonbons.
— Ahhhhhhhh !

Je hurle à faire trembler les murs et tous les trois se retournent vers moi et me regardent.

Mais qu’est-ce qu’il m’arrive à moi ! Qu’est-ce que je fais là ? C’est moi, Miranda, l’auteur, et ils sont en face de moi, dans la maison de la sorcière et elle est là avec les deux gars à deux pas !

Eux, les objets humanisés sont interloqués ; mais elle, la magicienne, a bien l’air de se marrer !

— Alors, c’est vous Miranda ? me demande la ...