1. La canne et la corde, flanquées d'une gourde


    Datte: 09/10/2018, Catégories: grp, cérébral, revede, nopéné, nonéro, exercice, portrait, délire, Humour sorcelleri, Auteur: Cheminamants, Source: Revebebe

    Deux compères cherchent aventure :la canne et la corde, flanquées d’une gourdeIl fait un temps pourri, celui de l’hiver qui n’en finit pas et je n’ai rien trouvé de mieux pour m’occuper que d’écrire. J’adore laisser mon imagination vagabonder, créer des personnages, un contexte et quelques petites surprises par-ci par-là. Et à trente-cinq ans, je n’en manque pas !C’est facile ; j’ai un ordi et je fais défiler les mots avec deux doigts pour créer de petites histoires.L’avantage aussi, c’est que je peux inventer n’importe quoi : aucun de « mes partenaires » n’est jamais venu se plaindre de ce que je leur avais fait faire ou dire.Oui, « mes partenaires » parce que j’ai vraiment l’impression qu’on forme une équipe, eux et moi.Mais il ne manquerait plus qu’ils aient une pensée autonome et l’envie de se rebiffer en usant de quelques tours de magie et de sorcellerie ! Impensable qu’ils viennent me déculotter pour me fesser, ou me lécher le dessous de mes pieds avec le supplice de la chèvre en espérant me faire avouer que je regrette et que je ne recommencerai pas…Tiens, au fait, je n’ai jamais écrit de nouvelle avec une sorcière.Ça me tente bien d’essayer aujourd’hui, avec quelques vers pour changer…Allez, je m’y mets tout de suite pour du « grand n’importe quoi », comme je l’appelle quand je me lâche pour montrer jusqu’où peut aller mon imagination.Me voilà prête et je vais l’appeler :« Conte dessus-dessous » avec… « deux compères qui cherchent aventure »et qui… voyons voir ce que ...
    ... je vais inventer…Mince, je sèche !Quand c’est comme ça, je prends mon bon vieux dico. Je ferme les yeux et j’ouvre à n’importe quelle page, puis je pointe mon doigt sur un mot.Voyons voir. Je tombe sur « canne » puis, une petite poignée de feuilles plus loin, sur « corde » Ensuite, je montre le mot « gourde ».Maintenant que tout le monde est là, je vais me laisser aller à un petit délire.Voici le conte :Deux compères cherchent aventure :la canne et la corde, flanquées d’une gourde
    
    Par une claire journée de dimanche,
    
    deux jeunes hommes pourvus par Dame Nature de bien beaux attributs
    
    vont en chemin, s’exclamant l’un à l’autre en vantard de vingt-cinq ans
    
    être l’unique détenteur du plus utile des manches qui soit,
    
    et fortement couillu de surcroît !
    
    — Moi, moi, dit Filémon le grand blond en parlant de sa branche,
    
    elle est la plus tendue, je t’assure et n’ai jamais eu le refus
    
    d’un palais ou d’un vagin, car je suis un amant bien gaillard depuis longtemps,
    
    prêt pour une nique virile et franche à toute heure par-ci et par-là,
    
    en prenant les ingénues comme un roi !
    
    — Il est vraiment comme ça ton bâton, Filémon ?
    — Ah oui ! Il est bien raide, ventru et cajole tout doux les tenancières de jolis cons, sans stress et à tout va, je te le confesse !
    — Moi, moi, dit Malvin le grand brun cherchant la revanche,
    
    il est le plus assidu, c’est sûr et je mets dans tous les fûts
    
    pas trop laids qui soient féminins, mon frétillant étendard de gourmand,
    
    et ...
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