Franchir le pas...
Datte: 13/01/2018,
Catégories:
fh,
grp,
couplus,
extraoffre,
copains,
boitenuit,
confession,
couple,
entrecoup,
Auteur: Papillotte, Source: Revebebe
Il y a de cela quelques temps, quelques mois, quelques années même, je n’aurais jamais voulu entendre parler de libertinage. La jeunesse et son lot d’a priori y sont certainement pour quelque chose. C’est bien connu, quand on est jeune, on est paré de certitudes, on essaie d’affirmer sa personnalité pourtant encore incomplète puisque dénuée d’expériences de la vie. Qui plus est, cette même vie de m’ayant pas fait de cadeaux, j’arborais une jalousie teintée d’exclusivité dans mes relations amoureuses. Néanmoins, je n’en reste pas moins quelqu’un d’ouvert, et avide de découvertes, si tant est qu’elles ne viennent pas remettre en cause les valeurs que j’estime être pour moi fondamentales. Le « partage du corps » de l’être aimé en faisait pourtant partie…
Après de nombreuses difficultés dans ma relation affective avec mon époux, nous décidions de tenter de fréquenter les clubs libertins. En effet, nous avions déjà touché du doigt ce milieu, par le biais d’expérimentations dans le cadre de l’amusement, avec des amis, pour rire quoi. Sauf que dans la réalité, nous nous amusions certes, mais les prémices des sensations de franchir des interdits commençaient déjà à nous titiller. Et l’ambiance sexy et sans tabou m’avait déjà particulièrement séduite. Mais nous n’en étions encore pas là, et il se passerait quelques temps avant que nous ne rentrions dans le vif du sujet.
Notre choix de premier club « en couple » s’était fait sur des impressions, des commentaires virtuels et, il ...
... faut bien l’avouer, sur de la discrétion et de la facilité d’accès. Pas d’objectif, pas de figures imposées, on teste, et… advienne que pourra. Nous sommes très vite à l’aise dans ce club, surpris par la simplicité de la clientèle, pas de jugement, pas de mauvais gestes, pas d’oppression. Bien plus respectueux que n’importe quel night-club « traditionnel ». Curieux, non ? Eh bien non. C’est ça, un club libertin. Un lieu où il n’y a pas d’interdit, où les gens se respectent les uns les autres, la liberté s’arrête là où commence celle de l’autre en somme.
Ces acquis semblent me mettre en confiance, moi qui pourtant étais entrée l’estomac noué à l’idée de « devoir » rentrer dans le moule, alors que je n’en avais pas l’intention.
L’ambiance chaleureuse et quelques verres aidant, me voilà à me trémousser sur la piste de la manière la plus aguicheuse qui soit, et à chercher du regard qui pourrait, peut-être, éventuellement, pourquoi pas…Être ma proie.
Cette première expérience m’amena dans la découverte de l’autre, pas tout à fait sagement, de manière érotique même, sous les yeux ébahis de mon époux.
Découverte de l’autre, oui, mais pas de l’autre sexe. En effet, je jetai mon dévolu sur une belle jeune femme, qui semblait entrer dans mon monde, celui de l’érotisme, pas du sexe bestial. Elle dansait divinement bien, critère essentiel à mes yeux, puisqu’au travers de la danse, je distingue la sensualité et l’aisance avec son propre corps. Ne dit-on pas que l’autre nom de ...