COLLECTION ZONE ROUGE. Le squat, la suite. Fin de la saison II (7/7)
Datte: 07/10/2018,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
À la fin du chapitre VI, pour la première fois j’ai couché dans la rue sur des cartons, derrière le restaurant de l'hôtel de la gare de la Roche Migennes.
N’avais-je pas raison de vous agresser en tout bien tout honneur ?
J’aurais eu la possibilité de me lever, de retourner dans la gare et reprendre un train pour chez nous, retrouver mon fils et mon mari.
Je n’ai plus de preuve que Sylvain me trompe avec cette pute d’Olga, mon portable ayant été détruit, mais il suffira de la faire convoquer pour qu’elle le reconnaisse et que je gagne mon divorce et récupère Romain mon fils.
Au lieu de ça, Muller me prend la main pour la porter vers son sexe et une nouvelle fois l’appel de ce dernier me faire trouver dans une position qui m’apporte trois et même un quatrième orgasme.
Je me réveille, j’ai mal à la figure, est-ce ça la gueule de bois ?
Il faut dire que pour la première fois, j’ai biberonné deux bouteilles de rouge avec Muller.
Attention, du bon, du Bourgogne 1er cru, acheté à prix d’or à l’hôtelière où nous n’avions pas trouvé de chambre.
- Tu t’es vue Marie, qui t’a fait ça ?
Brutus tu aurais pu la défendre.
- C’est toi, tu faisais un cauchemar, j’ai voulu te réveiller et j’ai reçu un immeuble sur la tête.
Il regarde son poing.
- Merde, c’est moi, regarde mes phalanges sont tuméfiées.
J’aurais dû te prévenir, ça m’arrivait de faire des cauchemars mais je n’en faisais plus ces derniers temps.
Quand ça m’arrive, je frappe tout ce qui ...
... bouge, merde c’est toi qui as ramassé, laisse-moi voir.
Il m’examine, appuie sur ma pommette, j’ai mal, il m’ouvre la bouche et regarde ma denture.
Il en touche une, j’ai mal.
- Ta pommette, tu vas avoir un joli coquard, mais les deux dents cassées plus celle qui bouge, il va falloir trouver de l’argent pour te mettre des prothèses.
Il te reste de l’argent de celui que je t’ai donné hier ?
- Oui, un peu moins de 10 €.
Viens, on va boire un café à la gare, j’ai vu qu’il y avait un bistrot à l’intérieur quand nous sommes arrivés à cette heure, il est ouvert.
- Attends, je vois tes dents, ramasse-les, ça te fera un souvenir.
Je les mets dans mon sac, il prend la laisse de Brutus et on part.
Je tiens mon sac à main sur mon cœur.
- Deux cafés avec deux croissants.
Marie, attends-moi là, je vais aux toilettes.
Il part dans la direction ou les toilettes sont indiqués.
À côté de moi il y a un présentoir avec des journaux de la région, dont celui de chez moi, « le courrier de Saône et Loire ».
Un titre m’interpelle.
Je commence à lire, des cris me font lever la tête.
C’est Muller qui entre, les mains attachées dans le dos, encadré par quatre gendarmes.
L’un d’eux se tient la figure comme j'ai envie de le faire.
Ils passent vers moi et Muller parle sans me regarder.
- Marie, Trocadéro, D’Artagnan.
Muller quitte la gare, entre ses gendarmes, une voiture de gendarmerie arrive, je vois un gyrophare, ils devaient planquer dans la ...