1. La lectrice (1)


    Datte: 07/10/2018, Catégories: Divers, Auteur: Jane Does, Source: Xstory

    ... pour cela il faut une motivation à toute épreuve et c’est bien là que le bât blesse. S’envoyer en l’air sans une once de sentiment, ce n’est pas ma tasse de thé. Je n’ai jamais su et ne saurai jamais le faire. Il me faut un minimum d’affinités avec un hypothétique complice. Et pour cela, eh bien ! Il faudrait sortir... un cercle vicieux en quelque sorte !
    
    Je reprends armes et bagages et file vers le havre de paix que représente ma maison. Mais pour ce faire, je dois suivre le petit chemin sablonneux qui longe l’aire de jeu et le jeune papa semble plus surveiller mes pas que ceux de son bout de chou. Il me fait un signe de la tête, un salut discret auquel je réponds par un vrai sourire franc. Décidément, ce garçon n’est pas si mal. Maxime ? C’est bien sous ce prénom-là qu’il s’est présenté, il me semble ! Oui, ça lui va plutôt bien Maxime !
    
    — xxxXXxxx —
    
    Les quelque cent mètres qui me séparent de mon appartement sont rapidement avalés. Je m’engouffre dans l’entrée, comme pour échapper à un danger imminent. De quelle nature ? Je n’en sais rien, c’est simplement confus dans mon esprit. Ce presque gosse a mis le feu en moi. Ce n’est pas tant lui que mon corps qui réclament finalement quelque chose que je ne peux plus lui donner. Alors pour trouver un dérivatif à cet état de prostration qui me guette, je passe un moment sur mon ordinateur. Rien ne semble pourtant s’arranger. Cette fois ma belle, tu as une sacrée envie qui te tenaille les tripes !
    
    Reste donc le ...
    ... faux-fuyant de la douche. Après tout, ça peut aussi marcher. Aucune hésitation, et la salle de bain m’accueille sans avoir vraiment le choix. Ma jupe, mon chemisier, mes sous-vêtements se retrouvent pêle-mêle sur les carreaux du carrelage. La pomme de douche pleure son jet tiède sur moi sans pour cela me rafraichir les idées. Fixes, celles-ci mêmes depuis que je me suis imaginé les quinquets du jeune mâle sur moi. Parce qu’en y songeant mieux, il n’en avait sans doute rien à faire d’une vieille folle telle que moi.
    
    Et bien entendu la fleur de nylon que mes pattes promènent sur mon corps finit par naviguer à cette jonction formée par les retrouvailles de mon tronc et de mes deux gambettes. Je me ploie légèrement, bien campée sur mes deux pieds, genoux légèrement fléchis. La position ouvre certaines perspectives et surtout offre à une de mes mains l’opportunité de se frotter sur cet endroit qui me démange pour de bon. La fleur rose couvre de mousse l’entaille que les poils sombres dégoulinants de flotte camouflent d’habitude. J’en tressaille de suite sous l’effet de ces caresses maîtrisées.
    
    Au bout de quelques allées et retours, le remède me parait pire encore que le mal. Non seulement ça ne me calme nullement, mais j’ai la nette impression que ça ne fait qu’augmenter mon malaise. Cette fois ma belle, tu ne vas pas pouvoir y couper. Il va te falloir trouver du mou... non du dur pour ton chat. Et zut et re-zut ma copine Lydie n’est pas revenue de son voyage à Majorque. Quelle idée ...
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