COLLECTION LES CHIENNES. Tout ça pour ça (3/8)
Datte: 06/10/2018,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: CHRIS71, Source: Hds
... femmes, je m’occupe de tout.
- Merci inspecteur Jean-Pierre, nous acceptons.
Je vois partir Jules et Vivian, ces deux vieux salopards, vers un destin que je leur souhaite le plus noir possible.
À bien regarder, dommage que j’aie des chances qu’il me renvoie au Maroc, je suis entrée sans autorisation.
- Suis-moi, sans bruit, sinon je te remets dans cette cage.
Je le suis, il vient directement au bureau où ont débuté tous nos malheurs.
Directement vers le tiroir, il se gratte la tête, regarde dans l’autre, je sais ce qu’il cherche, Christian a dû parler de l’argent.
- C’est bon, j’en ai assez vu, je vais envoyer les spécialistes fouiller à fond cette maison, le fait que l’affaire du facteur me remonte en tête, c’est une piste à creuser.
Nous quittons la demeure de Jules.
Il claque la porte derrière lui, aurais-je dû me méfier, mais j’avais un problème à arranger.
J’ignore où il m’emmène, je le suis comme pourrait le faire un gentil toutou à sa mémère.
Il a une vieille voiture, il a du mal à la démarrer.
J’ai un problème, moi aussi, c’est la première fois que je m’assois depuis que je suis passée dans le bureau de Jules en sortant des toilettes.
Nous traversons la ville, avant de nous arrêter devant une maison retirée.
- Descends, voilà mon château, entre.
Maison de célibataire, ça traîne de partout, il y a même un slip dans le couloir menant à une pièce où il m’emmène.
Un slip, non, un string.
- Excuse, une copine qui a dû ...
... l’oublier en partant, tu sais ce que c'est, un homme seul ça a des besoins.
C’est dans sa chambre que j’atterris.
- Déloque-toi.
- Pourquoi ?
- Déloque-toi, tu me prends pour un con.
Je suis obligée une nouvelle fois d’enlever mes affaires, il voit ce qu’il cherchait.
- Tu vois, tu me prenais pour un con, qui d'autre que toi a quitté la pièce après notre intervention ?
Le bel Adrien, PD notoire de notre ville, s’est déballonné, il faut dire que ce Christian, à poil dans sa voiture, aggravait son cas.
C’est lui qui le premier a parlé des 10 000 € se trouvant dans le tiroir du bureau que vous aviez essayé de voler.
J’ai bien vu que tu avais du mal à t’asseoir en montant dans ma voiture.
J’étais sûr de les trouver près de ta chatte.
Donne-moi la liasse, tu risquerais de la perdre, ils seront plus en sécurité dans mon coffre.
De toute façon, ta vie est tracée, l’argent tu vas en avoir à foison dans quelques jours.
Je sens le piège, mais que faire !
Il a une arme à sa ceinture, sans oublier d’où je viens et où notre éducation nous apprend à servir les hommes en fermant notre gueule.
J’ai fait ça toute ma vie, fermer ma gueule, comme doit la fermer ma jeune sœur Nouzha, le seul être que j’ai honte d’avoir laissé derrière moi au Maroc.
Il prend la liasse, j’ai été riche quelques minutes.
Il ouvre un coffre, j’ai le temps de voir plusieurs liasses de billets avant qu’il ne le referme.
Comment un inspecteur de police peut-il être en ...