S'il te plaît, ne bouge pas...
Datte: 06/10/2018,
Catégories:
fh,
amour,
volupté,
massage,
Oral
Auteur: anonyme secrète, Source: Revebebe
... lâcher ton regard, sans te perdre des yeux, je commencerai à remonter lentement ma langue le long de ton sexe, plusieurs fois, et j’observerai comment le désir te submerge, comment tu te retiens pour ne pas m’imposer ton rythme. Je laperai doucement ton gland, à petits coups bien mouillés, et d’une langue pointue je ferai le tour du frein. Et quand j’estimerai que la torture a assez duré, je l’engloutirai enfin pour d’amples allées et venues, l’anneau de ma bouche bien serré, mes yeux dans tes yeux, une main pétrissant tes couilles, de l’autre me caressant tranquillement.
Enfin je te verrai lâcher prise, et j’entendrai les mots sortir de ta bouche, ils chanteront à mes oreilles la musique du bonheur.
J’arrêterai avant que le plaisir n’ait raison de toi. Doucement ma bouche se retirera, mes mains cesseront leurs caresses et iront se poser légèrement en haut de tes cuisses – pause, quelques instants.
Puis je t’enjamberai, m’agenouillerai au-dessus de toi, prendrai ton sexe et de ton gland, caresserai mes lèvres trempées. Très lentement je t’introduirai, très lentement je descendrai sur toi, jusqu’à ce que tu sois bien enfoncé, jusqu’à ce que tu me ...
... remplisses très exactement.
Tu commenceras à aller et venir en moi mais…
— S’il te plaît, ne bouge pas, laisse-toi faire, laisse-moi faire…
Je resterai immobile, les yeux clos, savourant cette sensation merveilleuse d’être pénétrée, investie, remplie. Au fil des minutes la sensation deviendra plus précise, plus nette, et à ton tour tu entendras les mots sortir de ma bouche, pour te décrire mon bonheur, et comme c’est bon de te sentir là si gros, si dur, et comme c’est bon quand on ne bouge pas. À l’intérieur, je sentirai chaque muscle, chaque nerf se griser de ce contact merveilleux, et je commencerai alors à bouger, mais à peine, un tout petit mouvement circulaire autour de ton sexe, et mon orgasme arrivera très vite, une jouissance lente, profonde, intense, et je ne retiendrai aucun soupir, aucun gémissement.
Quand je rouvrirai les yeux, quand je reviendrai à toi, je lirai sur ton visage le reflet de mon plaisir, l’émotion que tu auras ressentie de ma jouissance et de mon abandon, et je te dirai alors :
— Vas-y, prends-moi, prends-moi fort !
Et je jouirai encore, cette fois d’être envahie, bousculée, par toute ton énergie d’homme si longtemps retenue…