Drague sur le net
Datte: 05/10/2018,
Catégories:
amour,
nonéro,
Auteur: Bertrand D, Source: Revebebe
... à coup, dans l’endroit choisi, devant un banc.
Grégory comprend que Diane a peu dormi, elle s’est levée matin. C’est une occasion de la contempler sans contrainte. Ses yeux reviennent sur le bas de la robe largement relevée et les trésors qu’elle cache. Mais les mains posées entre les jambes empêchent d’en découvrir plus. Le décolleté en V permet d’apercevoir des merveilles dans leur écrin de tissu blanc. La tentation est forte de les dévoiler, mais il parvient à se retenir.
Un long moment a passé, il est resté immobile, admiratif, puis pensif. Comment révéler la vérité. Que va-t-elle penser de lui ? Et Fabien ?
Une mouche est venue se poser sur la joue de Diane. Sa main dans un réflexe l’a chassée, mais ce geste l’a éveillée.
— Oh, excuse-moi, je me suis assoupie, d’ordinaire je fais une petite sieste. Tu aurais du me réveiller.
— Jamais de la vie, tu étais tellement jolie. J’ai eu envie à un moment de tirer de ton sommeil comme le prince charmant en te donnant un baiser.
— Tu aurais dû le faire.
C’est une invitation à laquelle on ne résiste pas. Mais la voiture n’est guère confortable pour poursuivre un dialogue amoureux. Ils sont descendus, Grégory a pris un plaid et sur le banc en a fait une couche.
Elle s’est allongée, lui, à genoux s’est penché pour reprendre le dialogue amoureux. Leurs lèvres se sont retrouvées, puis les mains masculines ont glissé vers la poitrine. Timidement il l’a massé par-dessus le tissu. Elle n’a rien dit, l’a laissé faire ...
... sauter une paire de boutons permettant une incursion sur les bonnets. S’enhardissant, il les a abaissés, découvrant des morceaux de choix. Longuement il les a embrassés, mordillés, sa main complétant l’action de la bouche. Son désir croissant, ses doigts sont descendus le centre des plaisirs.
Une main ferme a saisi son poignet pour l’immobiliser.
— Non Henri, nous ne nous connaissons pas assez. Plus tard peut-être.
— Tu as raison, je suis fou, fou de toi.
Ramené à la raison, il se rend compte soudain qu’il s’est enferré dans une situation inextricable. Comment lui avouer maintenant. De plus, c’est une fille qui doit être sérieuse, dont il ne sait rien. Elle lui a déjà beaucoup accordé.
Ils se sont redressés, elle a reboutonné sa robe, l’a à nouveau embrassé, manière sensuelle de lui accorder son pardon. Calmement, ils se sont assis, sagement enlacés.
— Henri, je ne veux pas, je ne peux pas continuer. Je t’en donnerai peut-être un jour la raison, mais pas aujourd’hui.
— C’est moi qui me suis laissé entraîner par mon désir. Pardonne-moi.
Ils sont restés un long moment, puis l’ombre venant sur eux, sont remontés en voiture et sont rentrés. Elle a voulu qu’il la laisse au square, refusant son invitation à manger, ne voulant pas fixer de nouvelle rencontre. Il lui a donné son numéro de portable, a refusé d’indiquer le sien. Puis elle est partie en courant, après un dernier baiser salé par quelques larmes qui coulaient le long de ses joues. Triste, il s’est senti ...