Le bigame heureux
Datte: 02/10/2018,
Catégories:
ffh,
voisins,
intermast,
Oral
pénétratio,
fdanus,
couple+f,
fbi,
Auteur: Veilleur, Source: Revebebe
... des marches, Elle essaie de me saluer en guettant mes réactions. J’ai trop mal au pied pour entamer une diatribe. À cloche-pied, soutenu par deux femmes nues ou presque, je remonte à l’étage, on me couche sur mon lit. Louise s’est ressaisie.
— Tu as de la chance dans ton malheur, Nora est infirmière. Elle va bien te soigner.
De la chance dans quel malheur ? Le malheur d’être cocufié par une femme, trompé par la mienne ou le malheur d’avoir chuté ou le malheur d’être découvert et de passer pour un voyeur ?
— Tu te rends compte, Nora, mon délicieux mari venait me faire l’amour. C’est chou.
— Oui, tu as un mari formidable. Je ne cesse de te le répéter. Je suis jalouse de ton bonheur. Ah ! Si je trouvais un homme comme le tien.
— Mais tu trouveras plus vite que tu ne penses. Chéri, tu connais notre voisine Nora. Nous sommes devenues de très bonnes amies.
— J’ai vu.
En deux syllabes, je dis sèchement mon déplaisir.
— Il faut que je t’explique. Quand son mari est décédé, je suis allée lui porter du réconfort. Je lui ai parlé, je l’ai serrée dans mes bras. Sous le coup de l’émotion elle m’a embrassée, nous nous sommes embrassées. Nous nous sommes revues. Pour lui remonter le moral, je l’ai encore prise dans mes bras et de fil en aiguille nous sommes devenues inséparables. Un vrai coup de foudre, violent, irrésistible. Elle a besoin de moi pour la consoler et je fais tout ce que je peux pour l’aider à reprendre goût à la vie.
— En effet, tu sembles très douée ...
... pour lui faire aimer la vie, bien qu’elle se dise inconsolable. Pour rester dans tes bras je serais plus inconsolable qu’elle. Elle ne se contente pas de tes bras, ni de baisers d’ailleurs.
— Ne sois pas amer. Chaque vendredi et chaque lundi matin nous nous retrouvons ici ou chez elle pour encourager son retour à une vie normale après son deuil. Elle est inconsolable, c‘est vrai ! Mais as-tu souffert de l’affection que je lui donne ? Ai-je manqué une seule fois d’amour pour toi. Je continue à t’aimer comme au début, mon cœur s’est ouvert davantage. Je t’adore et j’aime cette amie malheureuse à cause de son veuvage.
— Une amie ?
— C’est vrai dit l’infirmière. Louise parle de vous avec tellement d’affection que je suis à mon tour devenue amoureuse de vous, cher Hervé.
C’est quoi, cette histoire de fous. Elles ont été surprises en flagrant délit, en plein dévergondage, et maintenant ces deux débauchées essaient de m’enfumer avec des déclarations d’admiration et d’amour hors normes. Ces deux dépravées m’ont trompé et croient pouvoir me couvrir de ridicule pour trouver dans ma conduite une excuse à leur inconduite honteuse. Louise est convaincue d’être dans le vrai, sa voix ne chevrote plus comme au début de l’incident, elle contrôle et ordonne :
— Assez parlé. Il faut te soigner. Montre ta jambe. L’infirmière va t’examiner. Pour bien faire retirons, tes chaussures, tes chaussettes et ton pantalon.
Louise est experte dans ce jeu de déshabillage. Je laisse faire les deux ...