1. COLLECTION ÉTRANGE PHÉNOMÈNE. Le parchemin diabolique (21/23)


    Datte: 01/10/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... d’un homme qui semble ressembler à un garçon que j’ai déjà vu.
    
    Ils font le tour des connaissances, une jeune femme blonde est pendue à son bras, j’ai l’impression de la connaître elle aussi.
    
    • Véronique, tu me reconnais, je suis Jean-Marie l’ex de Martine, voici ma nouvelle femme.
    
    Quand nous nous sommes séparés avec Martine, je me suis rendu à une ferme que tu as connue.
    
    Nous allions voir la grande dame en noir qui y habitait où nous gouttions de grosses tartines, c’était la tante de Martine, entre-temps la Montnoirotte avait été abandonnée.
    
    J’y avais des ruches dans un champ non loin de là, j’ai toujours aimé cette grosse maison, j’ai passé le coin du chemin et j’ai vu une voiture arrêter, j’ai fait les 200 mètres qui m’en séparaient, me rapprochant de cette jeune femme.
    
    J’ai tout de suite reconnu Chantal, la jeune Parisienne qui venait avec d’autres enfants dans la ferme l’été.
    
    Nous nous sommes assis pour évoquer nos souvenirs, les tournois de foot qu’ils organisaient où nous leur mettions des pâtés.
    
    • Bonjours Véronique, je me souviens de toi, tu étais un peu ronde à cette époque, tu es devenue une femme ravissante.
    
    Depuis des années, ma jeunesse où j’étais un peu ronde ne m’avait jamais rattrapé. Même Martine et tous les autres s’étaient bien gardés de me rappeler l’époque de ma puberté où les kilos s’étaient un peu accumulés.
    
    C’est normal, nous mangions beaucoup de tartines au beurre et à la confiture.
    
    • Je continue notre histoire, ...
    ... nous avons fait le tour de la ferme, instinctivement nos mains se sont trouvées et je l’ai embrassé.
    
    • Jean-Marie, soit franc avec Véronique, une force nous a poussés l’un contre l’autre, dans notre adolescence, nous avions déjà des regards l’un pour l’autre.
    
    Quand tu m’as pris dans le foin de la grange la porte étant cassée, je n’ai opposé aucune résistance, il faut dire que j’étais venu sur les traces de ma jeunesse à la suite d’une rupture un peu tumultueuse à Paris.
    
    • Je reconnaître là Chantal, toujours aussi directe, mais il est vrai que dans la grange ce jour-là, je lui ai fait la totale comme savent le faire les garçons du Doubs ayant la nature à notre disposition.
    
    Après lui avoir fait voir ce que nous savions faire, je lui ai parlé de mon projet de racheter cette vieille ferme, nous avons investi et en avons fait un relais cheval.
    
    • Et toi, es-tu mariée et où habites-tu ?
    
    • Oui, avec Benoît, il est chirurgien à Dijon, il est là-bas près de ce couple avec mon fils qui épouse ta fille, je suis antiquaire dans le vieux Dijon où nous habitons.
    
    Je constate au passage que la grande brune se colle insidieusement à mon mari, il va falloir que j’éclaircisse qui ils sont.
    
    • Véronique, nous faisons chambre d’hôtes, vous serez les bienvenus.
    
    Je quitte le couple, je crois que je vais aimer venir faire du cheval, j’en ai toujours rêvé, mais en plus le regard de chatte lubrique que notre amie de jeunesse m’a montré est fait pour m’intéresser.
    
    Une vieille ...
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