1. La salope et la vierge


    Datte: 01/10/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Accent, Source: Hds

    ... es déçu?
    
    - Déçu et furieux. Elle me prend pour un imbécile. Jean, c’est moi. Le cinéma ce soir, ce devait être avec moi. Et le futur papa cocu, encore moi.
    
    - Tu vas y aller ? Au moins tu pourras lui faire l’amour. C’est une occasion comme une autre.
    
    -Depuis des semaines elle me fait languir. Elle m’embrasse, elle me caresse, elle me tente et, chaque fois, elle se dérobe au dernier moment, toujours avec le même refrain :
    
    - Jean, je me donnerai à toi le jour de notre mariage. Jusqu’à ce jour je veux demeurer vierge pour toi.
    
    - Pas possible. Elle, vierge, après ce que nous venons de voir. Tu n’auras pas besoin d’examiner son sexe très longtemps pour la confondre
    
    - C’est toujours la même rengaine avec elle quand nous sommes seuls: Elle m’embrasse, elle dégage ma verge, elle la prend en main et la secoue. Parfois elle lèche mon gland tout en le masturbant puis m’abandonne . L’autre jour je me suis répandu entre ses doigts et sur ses cuisses. Nous étions debout contre un tronc d’arbre, elle avait défait ma braguette et se frottait l’intérieur chaud et lisse des cuisses avec mon pénis et elle me faisait jurer de l’aimer toujours. Elle m’a provoqué, excité puis repoussé. Quelle sale bête. Je n’ai jamais vu et touché sa chatte, elle porte des slips marqués d’un cercle rouge barré d’un épais trait blanc et lorsque j’y porte la main, elle déclare : « Sens interdit », avant d’éclater de rire. Je la hais. Elle ira toute seule au cinéma et trouvera une autre andouille ...
    ... pour assumer la paternité de son enfant, si elle est enceinte. Tu parles d’une vierge.
    
    -Tu ne l’aimes plus ? Tu as de la peine, je te comprends. Mais la vie continue. Tu trouveras une autre fille, plus propre et plus sincère. Tu le mérites. Viens-là, donne-moi ta main.
    
    Elle veut me consoler, m’attire à elle, m’entoure d’un bras, me serre. C’est bon d’avoir une amie dans les coups durs. Nous nous levons, c’est fini, nous empruntons un sentier étroit qui épouse les flancs de la colline. Je m’arrête, Lola fait demi-tour, m’ouvre ses bras, me tend ses lèvres et ses yeux clairs étudient ma réaction. C’est elle la fille sincère, la fille bien. Notre premier baiser est un baiser tout neuf, tout frais, tout gentillet. Nos regards se croisent, ne se quittent plus, nos corps se rapprochent, nous nous enlaçons, debout, et nous restons dans cette posture, une éternité à nous répéter des « Je t’aime ». La transition si rapide me fait chaud au cœur. Lola dévoile ses sentiments :
    
    - Il y a si longtemps que je t’attendais. Je voyais que Paola t’accaparait. Je n’osais pas te parler de moi, de ce que je ressentais quand j’étais près de toi avec elle. Je vous croyais amoureux, j‘étais là, témoin figé de vos regards. Paola devait se méfier; jamais elle ne m‘a fait de confidences sur sa relation avec ce type. Elle s’amusait juste à me confier qu’elle te menait par le bout du nez sans rien accorder. Elle te décrivait même comme un obsédé sexuel, toujours prêt à la caresser entre les jambes ...
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