Rencontre improbable (3) - Histoires de Sexe

Rencontre improbable (3)

Enfin, elles se sont calmées, Sabine prit la parole en me désignant une clef USB.

— Tu sais ce que c’est ?

— Oui.

— Oui qui ? me menaçant d’une gifle.

— Pardon. Oui maîtresse Sabine.

— Et tu sais à qui elle appartient ?

— (reconnaissant la clef, que je croyais avoir perdue sur laquelle j’écrivais mes textes) Oui elle est à moi maîtresse.

— Maîtresse SABINE ! (ponctuant ces mots d’ une gifle magistrale).

— Eh oui ! tu as deux maîtresses, ton rêve non ? Questionna Barbara.

— Trois !

— (étonnée) A bon !

— Oui, Coline est aussi interressée.

— Etonnant.

— Oui, Uniquement par curiosité m’a-t-elle dit. J’avoue ne pas la voir dans ce rôle là mais elle veut tenter l’expérience. D’ailleurs elle devrait être là. Je l’appelle...

Une fois la conversation téléphonique terminée, elle dit à Barbara:

— Bon ! comme d’habitude elle est en retard mais elle tient quand même à venir. Le problème est que je suis pressée, peux tu rester ? Demande-t-elle à sa sœur.

— Non, je suis déjà en retard.

— Ca n’a pas d’importance, le clébard l’attendra.

(Me relevant la tête en me tirant par les cheveux)

— Compris toi ?

— Oui maîtresse Sabine.

— (Me crachant au visage) T’es vraiment une merde toi. (Puis s’adressant à Barbara) Sais tu à quoi ça sert une cravate ?

— De laisse peut être ?

— Oui mais pas que. C’est comme la queue des vaches, ça sert à cacher un trou du cul.

Aprés avoir bien ri de cette blague, Barbara me dit que l’on parlera ...

... de la clé USB plus tard et m’ordonne de retourner à mon bureau le pantalon toujours baissé sur les chaussures pour attendre maîtresse Coline. Puis elles quittent les lieux.

Me trouvant seul, je pris conscience du ridicule de ma situation. Je décidais de m’installer à la place de Barbara et je me callais bien contre le bureau pour cacher ma tenue au cas où quelqu’un entrait.

Mais au bout d’une heure, toujours personne. Je pensais partir mais ayant pu apprécier la violence de Sabine, je n’avais pas l’intention d’attirer sa foudre.

Enfin une jeune femme arrive que je reconnu immédiatement comme étant la dame qui accompagnait Sabine le jour de notre première rencontre.

J’actionne l’ouverture à distance de la porte, elle entre, s’appuie sur le comptoir séparant le hall du secrétariat et me sourit.

— (avec un sourir éblouissant et sur un ton trés gentil) Bonjour, j’espère ne pas t’avoir fait attendre trop longtemps. Tu ne me salues pas ? Approche.

Je me lève donc, elle en me voyant ainsi accoutré.

— Ah non alors ! Je n’aime pas ça r’habilles toi vite c’est horrible tu es ridicule.

— Je suis dèsolé Madame mais j’avais l’ordre de maîtresse Sabine de me présenter de cette façon.

— Ca ne m’étonne pas d’elle mais si tu veux que l’on soit amis je ne veux plus voir cela.

— Bien maîtresse.

— Pour le moment, appelle moi Madame.

Elle était sublime, blonde une coupe au carré, vétue d’un tailleur rouge, la jupe légérement au-dessus du genou, des sandales à ...