1. La Belle des années folles - Chapitre 5


    Datte: 28/09/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Abadi, Source: Hds

    ... pour des raisons de travail, elle est toujours accoutrée d'un costume de marin qui lui donne un caractère très particulier. Ce costume d'homme, en tout point celui d'un marin avec batave à pompon rouge, col marin à rayures blanches et bleues, lui donne de prime abord un aspect masculin caractéristique. Le pantalon à pont, de marin lui aussi, présente un petit détail dont il sera question plus loin.
    
    Léopoldine, une petite dizaine d’années avant la guerre de 14, a fait des photos coquines avec des photographes professionnels qui se mettaient alors dans le porno, dont la mode se lançait juste avant la guerre. Une mode qui ira ensuite croissant : avec les duretés de la guerre et les horreurs du front, les jeunes hommes qui revenaient en perm, avaient bien besoin de ces photos pour trouver le repos du guerrier. Léopoldine a donc acquis à ce titre, une grande expérience des poses et n’a plus aucune pudeur pour montrer tout ce qui peut exciter les hommes… C’est la vraie parisienne, gouailleuse, forte en gueule et qui n'a pas froid aux yeux avec les clients et qui va aussi de temps en temps avec les filles, notamment la petite Joyeuse avec qui elle s'occupe volontiers les soirs de disette.
    
    Joyeuse, elle, si elle n'est pas la plus jeune avec ses 24 ans, elle est de loin la plus petite avec son mètre cinquante-six. Un tout petit gabarit mais superbe : bien proportionnée et faite à peindre avec un joli et fin minois. (Photo 3)
    
    Habillée comme une poupée de porcelaine, avec une ...
    ... jupe ou une robe assez courte, mais toujours ample sous laquelle dépasse toujours une large main de dentelles. Joyeuse a quelque chose à la fois d'enfantin, d'innocence, et aussi de très prometteur. Une sorte d'invitation à passer la main sous la jupe… On ne la connait au ''Carré de Dames'' que sous le nom de ''Joyeuse''. Sans doute a-t-elle été appelée ainsi, à cause de son sourire charmant, dont elle ne se sépare jamais.
    
    Il y a aussi la Fernande, celle-là par contre, la quarantaine bien sonnée, ressemble plutôt à un cheval de trait dans les labours qu'à une fille dont le métier est de plaire aux hommes. Peu distinguée, large et assez rondelette, les hanches fortes et le fessier très large. Elle a un relent de la fille de ferme mal dégrossie. (Photo 4)
    
    Pourtant elle plaît beaucoup, à la clientèle du lieu, habituée à des filles un peu rustres et sans chichi. Elle a ce pouvoir d'écarter les cuisses au point que plus rien n'existe plus pour les hommes. Il faut dire que la taille de son clitoris (plus gros que le bout du pouce !) en fait une curiosité… La Fernande a pour particularité d’avoir servi la patrie comme elle dit. Trois ans de guerre, à l’arrière certes, mais quand même et pas loin des tranchées et du front. Nous y reviendrons plus loin…
    
    Adèle, enfin, la patronne qui déborde largement la cinquantaine et n'est pas la dernière à mettre la main à la pâte d'une façon que nous verrons, mais sans jamais ''monter '' avec les clients, même quand la soirée a été chaude ...