UNE FERMIÈRE SALOPE
Datte: 27/09/2018,
Catégories:
Dans la zone rouge,
Auteur: Tamalou, Source: Hds
L'éducation sexuelle des adolescents peut revêtir de nombreuses formes, mais de mon temps, il n'existait pas de cours à l'école, des associations, des conseillers ou internet. Quand la puberté arrivait avec son cortège de maux, les changements du corps, l'acné et autres, nous étions obligés de tâter les filles maladroitement dans des endroits obscurs ou de se documenter par la lecture d'un "magazine cochon" qu'un de nos amis pouvait nous passer sous le manteau. Mais nous, dans notre village de campagne, nous avions un phare brillant d'éducation et de connaissances: Mlle Mollie.
Nous vivions dans une banlieue d'un gros bourg de campagne, les activités agricoles étant la principale source de revenus. Dans le village, tout le monde se connaissait ou presque, et les commérages allaient bon train. La majorité des habitants n'avaient pas de mots assez durs pour qualifier Mollie, et dans leurs conversations entre adultes ils chuchotaient des qualificatifs tels que débauchée, catin, traînée et surtout salope qui pouvait être le plus utilisé.
Mollie était encore toute jeunette quand elle est arrivée au village. Une orpheline de l'Assistance placée chez M. Franklin, un veuf, qui avait besoin d'une "bonne à tout faire" pour s'occuper de son intérieur pendant qu'il était aux champs. Elle s'occupait tellement bien de tout dans la maison que M. Franklin avait fini par la mettre dans son lit. Ça lui coûtait moins cher de la payer en nature et de la considérer comme sa compagne, ...
... plutôt que comme une employée de maison qu'il fallait rémunérer!
Mollie était une fille simple qui s’accommodait de tout, son seul problème c'était ses démangeaisons dans le bas-ventre. Familièrement, on pouvait dire qu'elle avait le feu au cul. Et au village, on avait plein de jeunes pompiers volontaires pour éteindre son incendie, en utilisant leur lance personnelle, bien sûr!
À l'époque des faits, Mollie devait avoir 25 ans, et M. Franklin le double, à peu près. Bien évidemment, il était au courant des frasques de sa concubine, les mégères du village, souhaitant qu'il la mette au pas, l'avaient informé depuis longtemps. Il essayait de la coincer sur le fait, ou de la tenir à la maison mais Mollie, vive et légère, parvenait toujours à s'échapper pour rejoindre un galant dans la verte campagne!
Tous les gamins du village connaissaient le terrain de jeu favori de Mollie, et nous nous amusions beaucoup de la détresse et de la colère du pauvre homme qui arpentait les routes et les chemins à la recherche de la "salope".
Derrière chez M. Franklin, il y avait un bois épais et touffu, envahi de broussailles, difficile à pénétrer et qui couvrait plusieurs hectares. Dans ce bois, une clairière avec une vieille grange à l'abandon qui se trouvait dans un état de délabrement avancé.
Les parents nous en interdisaient l'accès, pour quelque raison que ce soit, la grange étant dangereusement instable et pouvant s’effondrer à tout moment. Bien entendu, l'interdiction des parents ...