1. L'île aux cochons (3)


    Datte: 25/09/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Alix, Source: Xstory

    ... à nos pieds. Les mille nuances des bleus et des verts marins se déclinaient jusqu’à l’horizon. C’était magnifique. Nous aperçûmes quelques îlots proches. Des oiseaux blancs volaient aux alentours.
    
    J’étais bouleversée par tant de splendeurs. Nue sur le tapis d’herbes rases, je pris conscience de la primauté absolue de la Nature sur notre existence et tout le reste. Jamais, je n’avais ressenti une telle émotion.
    
    Fang beau comme Apollon, se tenait debout, à côté de moi. J’eus l’envie soudaine de prendre son beau pénis dans la bouche. Je m’agenouillais devant lui.
    
    Il se laissa sucer avec nonchalance. Sa main caressa mes cheveux blonds. J’appréciais qu’il se montre aussi tendre. Son sperme jaillit dans ma bouche. J’en savourais la texture et le goût, puis l’avalais sans en perdre une goutte.
    
    Quand il me coucha sur le dos, je relevais les cuisses pour l’accueillir. C’était bon de le sentir glisser en moi. Il me fit l’amour sans hâte, comme si nous avions l’éternité devant nous. Je n’avais plus honte d’être la femme sensuelle que j’étais. J’étais vivante et j’aimais la vie. J’avais le sentiment d’un moment unique dans un lieu unique. Il était mon Adam et j’étais son Eve. L’idée m’enchanta. À ce moment là, je sus ce qu’était le bonheur.
    
    Le soleil était chaud quand nous sommes redescendus sur l’autre versant du volcan.
    
    Nous avons suivi une ravine et des sentiers à peine visibles que les animaux avaient tracés. La jungle n’était pas très épaisse, mais nous procurait ...
    ... de l’ombre. La progression était facile. Arrivés sur la plage, nous nous sommes baignés dans le lagon.
    
    Etendus sur le sable noir et chaud, à l’ombre d’un cocotier, nous venions de faire l’amour quand un grondement se fit entendre, d’abord sourd puis d’une formidable puissance. Un avion passa au-dessus de nous.
    
    Nous nous sommes levés et avons agité nos bras en courant nus sur la plage. L’avion dû apercevoir la fumée du campement des matelots, car après un second passage, il s’éloigna en basculant d’une aile sur l’autre.
    
    Nous avons rejoint Edouard le plus vite possible. Il nous ouvrit les bras dès qu’il nous aperçut. Masaru, Honesto et Rodrigo étaient déjà là. Tout le monde poussait des cris de joie, se congratulait et parlait en même temps.
    
    Le soir même, un gros avion parachuta des tentes, des vêtements, de la nourriture, des jus de fruits, de l’alcool, des bougies et quelques autres choses. Il y avait également un message des autorités précisant que les familles étaient prévenues et qu’un bateau arriverait dès le lendemain, en fin de matinée.
    
    Nous avons essayé les vêtements puis nous avons mangé et bu jusqu’à l’ivresse autour d’un grand feu de joie.
    
    Les matelots se levèrent et commencèrent à danser autour des flammes en tapant en rythme sur des objets sonores. C’était bizarre de les voir habillés. C’était comme s’ils n’étaient déjà plus les mêmes personnes.
    
    Mon mari se pencha vers moi.
    
    — C’est notre dernière nuit sur l’île. Demain, nous rejoindrons la ...
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