1. Les Parques 7 & 8 /8


    Datte: 25/09/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, uniforme, noculotte, Masturbation Oral policier, vengeance, Auteur: Claude Pessac, Source: Revebebe

    ... avait vainement tenté d’échapper en faisant demi-tour. Manœuvre trop voyante pour échapper aux gendarmes qui avaient lancé à sa poursuite les quatre motards du barrage.
    
    Antonin et Amélie avaient immédiatement sauté dans une voiture pour se rendre sur place. Confrontation édifiante et dès ce premier interrogatoire, le salopard avait tout avoué.
    
    Après la mort de sa mère, il avait découvert des papiers, un journal intime notamment, où il avait appris le nom de son père et les circonstances de sa conception. Fou de rage, il était venu en France pour retrouver la trace du violeur de sa mère avec la ferme intention de le faire payer. En surveillant l’avocat, il avait vite découvert ses sales petites activités, et l’avait suivi dans ses expéditions.
    
    Il avait été cependant incapable d’expliquer comment il avait basculé lui-même, pour en arriver à doubler les viols perpétrés par son géniteur :
    
    — Ce minable n’était même capable de les violer correctement. Moi au moins…
    
    C’était sa seule explication !
    
    Pourtant, sa haine contre Veillefonds avait crû en même temps que son désir brutal de femmes soumises. Justicier et violeur !
    
    Et puis un jour, sa soif de vengeance avait pris le pas sur ses désirs brutaux, il avait suivi l’avocat avec la ferme intention de le tuer, dans la forêt. Mais ce jour-là, Veillefonds s’en était pris à Amélie.
    
    Témoin de l’agression ratée, Estéban (qui venait de se fabriquer l’identité de Martial Maurel) avait aussi été témoin de l’accident de ...
    ... la jeune femme. Une enquête rapide lui avait fait comprendre qui était cette tigresse qui avait su résister, se défendre et flanquer une telle raclée à l’avocat. Il en avait conçu pour elle une sorte d’admiration, en même temps qu’une forme de haine. Toujours cette même ambivalence !
    
    Il l’avait approchée, enjôlée, adorée et respectée pour son caractère insoumis et sa détermination. Des qualités qu’il avait aussitôt détestées chez la partenaire sexuelle. Sans violence, sans soumission de l’autre, le sexe ne l’intéressait pas, et il avait senti son désir vaciller rapidement. Mais en espionnant Amélie, il avait découvert les recherches qu’elle menait, l’alliance formée avec deux autres Amélie, le plan échafaudé contre Veillefonds. Il avait alors décidé de se servir d’elle à la fois comme instrument de sa vengeance et comme bouc émissaire.
    
    — Et après le meurtre de Veillefonds, il a complètement disjoncté, avait conclu Amélie après l’interrogatoire. Il a dû réaliser qu’il avait tué certes le violeur de sa mère, mais aussi son pourvoyeur de femmes sans défense, de femmes à sa merci, au service de ses pulsions. C’est d’ailleurs bien ce que je ne comprends pas, dans le meurtre d’Amélie de la Motte : il a eu avec elle une relation sexuelle classiquea priori, consentie, sans violence ; pas de coups, pas de brutalité jusqu’au dernier moment, en tous cas. Exactement l’inverse du scénario qu’on aurait pu imaginer du fait de ses pulsions sado-maso ! Alors pourquoi ? Juste l’envie de ...
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