1. Je suis un jouet entre ses mains (16)


    Datte: 24/09/2018, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: donico, Source: Xstory

    ... vous avait un alibi en béton !
    
    — C’est exact.
    
    Il jubile visiblement, et moi je suis perdue comme jamais.
    
    — Mais alors, comment ?
    
    — As-tu déjà lu « Le crime de l’Orient Express » ? élude-t-il.
    
    — Non, quel est le rapport ?
    
    — L’identité du coupable.
    
    Il s’approche de moi en souriant, puis il me prend tendrement le visage dans ses mains et m’embrasse le front.
    
    — Pourquoi ça ne pouvait pas être moi ? me demande-t-il.
    
    — Tu étais avec tes collègues au moins une des fois à l’hôtel, Chloé me l’a dit. Et tu n’avais pas accès à mon travail quand il n’y a personne.
    
    — C’est exact. Pour Alexandre ?
    
    — Il ne pouvait pas non plus être à l’hôtel, il n’aurait pas eu le temps de réaliser les trajets.
    
    — Imparable. Pourtant tu te trompes.
    
    Là j’étais sur les fesses.
    
    — Pour Alexandre ?
    
    — Pour tous les deux. Tu pensais que je ne me douterais pas que tu vérifierais mon alibi pour l’hôtel ? Tu n’as le numéro que d’une de mes collègues, pas très difficile de la mettre dans le coup.
    
    — Alors tu as demandé à ta collègue de te mentir, et elle a accepté ?
    
    Il éclate de rire.
    
    — Pour te faire une surprise ! Elle m’a semblé un peu soupçonneuse d’ailleurs.
    
    Je me sens bête tout à coup. Comment avais-je pu ne pas y penser ? J’avais pris ce que m’avait dit Chloé pour parole d’évangile, mais il suffisait que ce soit faux pour que…
    
    — Ce n’est pas possible, réalisé-je soudain. Mon bureau, tu n’aurais pas pu y rapporter ma culotte.
    
    — Non, en effet. Mais ...
    ... heureusement, Alexandre était là.
    
    Alexandre ? Là j’étais franchement secouée. C’était mon collègue dont je me sentais le plus proche, je le considérais un peu comme mon grand frère !
    
    — Il n’aurait jamais accepté ! lutté-je avec l’énergie du désespoir.
    
    — Tu plaisantes ? me répond Thomas en explosant de rire. Ma Juju, tu as encore tellement à apprendre sur les hommes… Je lui ai promis quelques photos et une probable fellation, il aurait vendu sa mère pour moins que ça !
    
    Je n’y crois pas, je ne peux pas accepter ça.
    
    — Pas Alexandre, c’est pas son genre…
    
    — Bien sûr que si ! Tu penses vraiment que son attachement est platonique ? Tu es naïve ma chérie… T’es une jeune collègue bien foutue, il est gentil tant qu’il espère te tringler. Il est comme tout le monde.
    
    — Belle vision de l’humanité !
    
    Il hausse les épaules.
    
    — J’ai tort peut-être ? Ma vision de l’humanité m’a permis d’utiliser les personnes que je voulais pour te faire faire ce que je voulais. Et aujourd’hui… tu es telle que je l’ai toujours voulu !
    
    J’hésite entre lui sauter au cou, fondre en larmes ou lui hurler dessus. Je décide de ne faire aucun des trois.
    
    — Et JB ? lui demandé-je.
    
    — Alors ça, c’est sûrement le plus drôle ! Il y a quelques années, j’ai décidé de faire ma petite enquête pour connaître l’identité de ma correspondante secrète. Ça n’a pas été très difficile, tu m’en avais dit assez pour te retrouver trois fois ! Ensuite je n’ai plus eu qu’à faire ta rencontre en espérant que je ...