Cheat-Code - LvL 07: Escape Game
Datte: 22/09/2018,
Catégories:
Contrôle Mental,
Auteur: byBen_Clover, Source: Literotica
... verras que je dis la vérité.
N'importe quoi! Mais secouée par l'étrangeté des évènements, la belle tatouée hésita un instant et se tourna vers sa sacoche avec l'air de se demander si tout cela était du lard ou du cochon.
Pas besoin de plus.
Je plongeai au sol. Ma main caressa les contours d'un petit objet rectangulaire que je brandis aussitôt vers mon agresseuse. J'étouffai un soupir soulagé lorsque je constatai qu'il s'agissait bien du taser qu'elle avait laissé tomber pendant son orgasme, et pas je ne sais quelle brosse à récurer.
— Approches pas ou... ou je te tase... s'il te plait.
Whoâ, magnifique numéro de gros dur. En même temps, vu ma carrure, passer pour un caïd crédible, c'était un peu comme Moise voulant ouvrir en deux la mer rouge dans un monde ou le seul vrai dieu est Ra : impossible!
— Enfoiré de fils de pute syphilitique de merde...
Mon cerveau censura la suite de la litanie d'horreur qui se déversait de la jeune femme. Probablement pour protéger ma santé mentale. Qu'une personne aussi jolie contienne des insanités aussi atroces offensait l'univers. Enfin, au moins pendant ce temps-là, elle ne faisait plus mine de m'approcher.
Les mains tendues devant moi, l'une tenant son téléphone, l'autre le taser, je fis un pas en avant. Elle recula aussitôt. La sadique n'était pas maso.
— Indique-moi la photo et on oublie tout.
— Plutôt crever enculé de...
Nouvelle censure mentale. J'aurai tenté.
— Dans ce cas bouge, ordonnai ...
... je.
Je balayai l'espace devant moi et activai le taser qui crépita violemment, projetant sa lumière bleutée dans toute la pièce. Instinctivement, la jeune femme percuta l'étagère dans son dos, les bras levé sur son visage. Je n'hésitais qu'une seconde et je bondis jusqu'à la porte que j'ouvris en grand.
Sans un regard en arrière, je courrai à en battre des records -- de courses d'éclopé, certes, mais ça compte quand même. Oubliée ma fatigue, oublié le poing de côté qui lancinait après quelques mètres seulement. Oublié mon souffle qui me brûlait la gorge et les plaintes des quelques badauds dont je percutai les épaules. Seule comptait la distance que je mettais entre elle et moi.
Après je ne sais combien de détours et de couloirs, je me retournai. Personne. Je poussai un long soupir et m'arrêtai, les mains sur les genoux, pour reprendre ma respiration. D'instinct je m'étais retrouvé aux pieds des escaliers menant à la sortie de la station, non loin du squat du clodo magique.
Mon cœur rata un battement, et, je me plaquai à toute vitesse contre une des parois carrelée du couloir. Aussi prudemment que si je caressais la tête d'un serpent avec mon zgueg, je lançais un coup d'œil à l'angle du mur.
Deux personnes fouillaient les cartons du SDF, comme moi il y a peu. En soit, rien de dramatique, sauf qu'ils me laissaient une sale impression au fond du bide. Quelque chose clochait sévèrement. Déjà, que faisait ce « couple » sapé, l'un en costume trois pièce sur-mesure et qui ...