Cheat-Code - LvL 07: Escape Game
Datte: 22/09/2018,
Catégories:
Contrôle Mental,
Auteur: byBen_Clover, Source: Literotica
Ma situation sentait des pieds, du genre à avoir mariné dans des chaussettes trop épaisses pendant un marathon dans des égouts. La beauté tatouée, et ses évidentes envies de meurtre me barraient l'accès à l'unique porte de sortie.
— On avait un marché, tentai-je. Indique-moi juste la photo de la femme dont tu m'as parlé, celle qui a l'air de connaitre le clodo, et je te promets que tu ne me verras plus jamais.
Je m'agrippai à son smartphone comme à une branche au bord d'un gouffre empli de lave. La soudaine nécessité d'être en impro totale me terrifiait. Il ne m'avait vraiment pas fallu beaucoup de temps pour reposer presque entièrement sur l'Interface. Son absence - ou plutôt son inutilité puisque les 3 réponses négatives qu'elle me proposait continuaient de me narguer - laissait un vide immense.
— Oh, vraiment? dit-elle, un rictus sur le visage. Pour que tu ailles raconter à tout le monde ce qui vient de se passer? Le marché tu peux te le foutre dans. (Elle marqua une pause et plissa les yeux de colère.) Rien à foutre de ce marché. Je n'étais pas dans mon état normal. J'aurais jamais accepté un deal pareil autrement.
— Je te promets que je ne raconterais rien de tout ça à personne, plaidai-je en reculant lentement, les bras levés devant moi comme pour apaiser une meute de vélociraptors. De toute façon, à qui je pourrais bien en parler? Je connais même pas ton nom, ni qui tu fréquentes.
— Putain mais c'est encore pire, cracha la belle tatouée. Tu me connais ...
... pas. Je te connais pas. T'es pas du tout mon putain de type, et surtout je suis pas le genre de salope à filer son cul au premier venu comme ça. Qu'est-ce que tu m'as fait bordel?
Je reculai toujours, lentement, direction le bureau en inox calé au fond de la pièce. Remise de ses émotions, mais probablement encore groggy par la puissante vague de plaisir qu'elle venait de connaitre, la jeune femme chancelait vers moi, ses yeux réduits à deux fentes. Passé le choc, elle ne se souciait plus de dissimuler son imposante poitrine à ma vue, mais j'étais bien trop terrifié pour admirer son physique à couper le souffle. Surtout que j'aurais besoin de tout mon oxygène si je devais courageusement appeler à l'aide!
Mon talon percuta quelque chose de dur et je me tétanisai. Faites que ce soit ce que je crois, faites que ce soit ce que je crois. La beauté assassine n'était plus qu'à un pas de ma face. Impossible de vérifier avec elle si près. Il me fallait une seconde d'inattention, rien de plus.
— C'est moi, Vladimir, tentai-je. Je ne sais pas ce qui m'est arrivé, mais je te jure que c'est la vérité.
Elle se figea et m'observa, les yeux écarquillés, et la mâchoire légèrement tombante. On était deux à se demander ce que j'avais bien pu fumer pour raconter des énormités pareilles. L'absurdité de mes propos avait au moins le mérite de la prendre à contre-pied.
— Le miroir, dans ton sac, continuai-je en indiquant la sacoche au sol dans son dos. Si tu regardes mon reflet, tu ...