1. LES MAUX D'AMOUR - 1


    Datte: 22/09/2018, Catégories: Première fois Auteur: Tamalou, Source: Hds

    ... son visage, ses oreilles, ses sourcils, son nez.
    
    Elle était pulpeuse, malgré le sweatshirt qui masquait ses formes. À première vue, elle paraissait fragile, mais j’avais remarqué ses muscles saillir lorsqu'elle avait tendu le bras pour attraper le gobelet.
    
    Elle faisait le tour de la pièce en cueillant mes livres au hasard, en les parcourant avant de les replacer n'importe comment, dans n'importe quel ordre, au mauvais endroit et mal orienté.
    
    "Max, c'est un drôle de nom pour une fille!" je tentais maladroitement une conversation.
    
    "Abréviation pour Maxine" expliqua-t-elle sans lever les yeux de mon bouquin de Physique.
    
    J'ai regardé son corps. Elle avait de jolies jambes. Sur sa cuisse gauche, je distinguais le bas d'un tatouage et je me demandais ce que ça pouvait être. Quand j'ai levé les yeux, elle me dévisageait d'un œil froid.
    
    Tentant de masquer mon embarras, j'ai lancé une boutade: "Tu viens de la réunion des jeunes républicains?"
    
    "Église ... Jeunesse chrétienne!" Elle m'a regardé d'un œil critique: "Tu ne t'assimiles pas non plus!"
    
    Je portais un t-shirt et un jeans mais je savais ce qu'elle voulait dire. Mon langage corporel détonnait. J'ai hoché la tête:
    
    "La fête c'est mes colocataires, leurs amis, et les amis de leurs amis ... Tu connais quelqu'un ici?"
    
    Elle secoua négativement la tête: "Je suis allée voir un film, en rentrant j'ai entendu la musique, j'ai décidé de m'incruster."
    
    Nous avons discuté pendant que je continuais à verser des ...
    ... bières. Elle se spécialisait en sociologie.
    
    J'étudiais l'ingénierie de l'informatique décisionnelle. Elle ne s'est pas enfuie après que je lui ai dit cela.
    
    La musique était encore plus forte et les assoiffés plus nombreux, obligeant Maxine à se rapprocher pour me crier une conversation unilatérale dans l'oreille pendant que je vidais le fût.
    
    Pour être honnête, je ne me souviens pas trop de ce qu'elle m'a dit mais je me souviens clairement de son souffle dans mon cou et de son sein qui se frottait contre mon bras pendant que je servais.
    
    Finalement, le fût s'est asséché et j'avais une trique d'enfer. Je devais repousser les ivrognes assoiffés, mais toutes mes tentatives étaient vouées à l'échec à cause de mon érection qui m'empêchait de les jeter dehors.
    
    À la fin, c’est Max qui les a virés à coups de poings et à coups de pieds en les injuriant.
    
    J'ai scotché une pancarte sur la porte, je l'ai fermée en la verrouillant.
    
    J'ai bredouillé des remerciements, honteux que ce soit une fille qui fasse le sale boulot.
    
    "Tu dois être plus énergique et ne pas te laisser marcher dessus. La seule chose qu'une foule comprend, c'est la force!"
    
    On aurait dit qu'elle était déçue de moi d'une certaine manière. Je hochais la tête silencieusement, profondément déprimé.
    
    Max s'est assise en tailleur sur mon lit, sirotant ce qui lui restait de bière, me regardant m'agiter dans la pièce pour ramasser les ordures. Sa courte jupe s'était un peu relevée, exposant davantage ses ...
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