Kentin5 Cocu, c'est certain
Datte: 05/02/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Kentin, Source: Hds
... récits de couples sur internet. Nombreux sont ceux écrits par des hommes et la description crue de rapports intimes m’a surprise et choquée. Néanmoins quelques récits ont fait naître chez moi un émoi certain. Ils m’ont parfois étonnés par la qualité de leur rédaction. J’imaginais, par ignorance, que seuls des individus un peu primaires pouvaient jouir de textes à caractère masturbatoire. Je n’imaginais la richesse des thèmes abordés. Je pensais qu’il ne pouvait s’agir que la transcription textuelle de scènes de vidéo porno.
Finalement, j’ai surmonté ma colère. Le fait d’avoir des avatars numériques « Corinne et Kevin » m’a finalement semblé tenir plus du jeu que de la perversion. Kevin m’a confessé le pourquoi et le comment de ses textes. Il était tremblant, bafouillant, confus. Il se comportait comme un enfant pris la main dans le sac par la maîtresse à tricher. J’en ai profité pour asseoir mon ascendant sur lui…
Et puisque je suis malgré moi une protagoniste de ce texte, il est temps de parler de moi. N’imaginez pas que je vais décrire ici moult coïts. Non, je voulais préciser mon point de vue de femme simple mariée à un homme bisexuel qui ne s’assume pas complètement.
Que dire de mes amourettes qui m’ont conduite à la perte de ma virginité à l’age de 16 ans dans une chambre d’adolescent un après midi de juin… Ni une révélation, ni un outrage. J’ai pratiqué alors les relations charnelles par plus curiosité plus que par plaisir. Certes j’en avais le désir, mais ce ...
... n’était pas une obsession. Quand, parfois il m’arrivait d’avoir des bouffées de désir, je savais comment accéder au plaisir bienfaisant. J’étais maintenant une étudiante sérieuse et je vivais bien cette situation. De l’Amour, je connaissais peu chose. Je pensais même qu’il n’était pas la condition nécessaire à une vie épanouie.
Seydou était un étudiant congolais qui suivait les mêmes cours que moi, il était plus agé de 4 ans que moi. Nous avons échangé sur le travail, je l’aidais d’un point de vue des méthodes où il avait un peu de mal. De fil en aiguille il m’a invité à des fêtes avec ses copains de la cité universitaire. Il y avait de la musique, les garçons étaient élégants sveltes, ils dansaient merveilleusement bien. Était-ce le choc culturel, la musique, mon désir inavoué? Je me souviens de sa grâce et surtout de ses mains fines des ses doigts longs et fin qui me rendaient folle quand il caressait mon corps. En tout cas, Seydou est vite devenu mon amant. C’est avec lui que j’ai éprouvé les grands frissons du plaisir. Je croyais bêtement que la fusion des corps était un gage d’amour aussi me suis-je donnée à ce garçon avec l’inconscience de mon âge.
Il a su bien vite abuser de la situation. Il était un amant infatigable et vigoureux, il savait me donner satisfaction plusieurs fois de suite. J’imaginais qu’il serait l’homme de ma vie, le père de mes enfants. En quelques semaines j’étais devenue accro à lui. Moralement et sexuellement il avait établi son emprise sur ...