1. Kentin5 Cocu, c'est certain


    Datte: 05/02/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Kentin, Source: Hds

    ... bassin pour me répandre au fond de son vagin.
    
    -Ben dis-donc, mon chou. Tu étais étais super excité ce soir.
    
    -Excuse moi ma chérie. Je ne sais pas ce qui m’a pris.
    
    - Avec tout ce que tu as vécu ces derniers temps, je ne t’en veux pas. Tu en avais tellement envie. Et puis avec la surprise que t’avais faite…
    
    Tu parles d’une surprise. Maintenant, j’avais la certitude de son infidélité et j’avais l’intuition du nom de son amant même si ça paraissait énorme! Mon ventre, ma poitrine m’oppressaient, j’étais comme paralysé par l’angoisse. Je m’étais approché du bord de la falaise, j’étais pris de vertige. A la fois la peur insurmontable du vide et l’indicible fascination pour le ciel immense qui s’ouvrait devant moi. Aller plus loin était insensé, reculer était impossible. Il me fallait maintenir cette position vertigineuse et impossible. Chaque impulsion était à combattre. Cette situation me ramenait plus à ma situation qu’aux actes supposés de ma femme. Moi qui voulais me découvrir en me donnant à mon copain me retrouvais dans un tourbillon que je ne maîtrisais plus.
    
    Pour en avoir le coeur net, j’ai joué encore aux espions en suivant le chemin qui menait à la maison de Pierre alors que mon épouse s’était rendue soit disant à la gym. Je roulais au ralenti sur la route retardant le moment de la découverte. Et là aucun doute sa voiture se trouvait garée devant l’entrée. J’avais éteint la lumière des phares et suis passé plusieurs fois comme pour m’assurer de la ...
    ... vérité de ma découverte. Que faire? Forcer l’entrée, taper le scandale et foutre notre vie en l’air ou m’écraser comme je l’avais fait auparavant. Dans tous les cas, j’étais le perdant de ce jeu que j’avais initié. Je suis descendu de la voiture que j’avais garé discrètement plus loin. J’ai marché vers la porte. Curieusement, j’avais peur d’être découvert. C’est moi, qui étais en droit de me montrer virulent devant le pot aux roses. Pourtant c’était moi qui ressentais gène et culpabilité.
    
    Prudemment je me suis arrêté devant la porte d’entrée. J’y ai collé l’oreille pour y déceler les bruits à l’intérieur. Je n’entendais rien de clair mais je voulais déceler des bruits de coït, je cherchais dans le brouhaha les gémissements de mon épouse sous le désir de son amant. Je croyais entendre mais en réalité ce n’était rien; c’est dans ma tête que tout se jouait. J’ai fait le tour de la maison, dans la pénombre des arbres devant. J’ai regardé les fenêtres éclairées, devinant les ombres à travers les rideaux. Les indices étaient bien maigres mais j’échafaudais des scénarios qui m’échauffaient la tête. J’ai fini par entrer à la maison.
    
    D’où venait cette folie de croire que le corps de mon épouse devait m’appartenir de façon exclusive? Etait-il si important que d’autres mains la caressent, qu’une autre langue rentre dans sa bouche, qu’un autre sexe…. Ce qui était essentiel c’est que notre union reste intacte. Mais étais-je sûr que c’était le cas? Y avait-il un moyen d’être ...
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