L'héritage de Franck ou Histoire de Famille. (33)
Datte: 20/09/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: quidam77, Source: Xstory
... devenue une très belle femme. Il profita du trajet vers la Villa pour mieux faire connaissance avec elle. Il la connaissait peu et ne la voyait qu’aux fêtes de famille, mais jamais ils n’avaient vraiment discuté ensemble.
Sa mère et sa grand-mère avaient prévenu Lise qu’il fallait se montrer obéissante avec "papi Alain". Ce n’était pas son papi, mais c’est ainsi qu’elles l’avaient nommé.
En disant qu’il ne fallait pas contrarier "papi Alain», elle n’imaginait pas ce qu’il lui demanderait ni les chemins qu’il voudrait lui faire prendre.
En discutant avec elle dans la voiture, il apprit qu’elle n’avait pas de petit copain, il comprit aussi que cela n’était pas vraiment que les garçons ne l’intéressaient pas, mais plutôt qu’elle ne savait trop « comment s’y prendre » ?
Au départ, il était difficile de lui faire sortir trois mots, mais il a quand même réussi à la mettre en confiance. Il la fit sourire, puis rire... Il lui fit croire aussi qu’il était lui aussi très timide et qu’il l’était encore plus quand il était jeune. Il lui expliqua qu’il n’osait pas approcher les filles et avait toujours peur de se ridiculiser.
— Oui, moi aussi, quand un garçon me parle, je deviens pivoine !
— Et aucun n’a jamais cherché à te séduire ?
— Si plusieurs !
— Aucun ne te plaisait ?
— Si quelques-uns !
— Alors, pourquoi ?
— Je ne sais pas !
— Tu avais peur ?
— ...
— Un peu comme moi, quand une fille me plaisait, je n’osais pas l’aborder... j’avais ...
... peur aussi, peur que je ne lui plaise pas...
— ...
Elle regardait son grand-oncle Alain en essayant certainement de l’imaginer jeune... Elle ne pouvait s’empêcher de penser que s’il était comme aujourd’hui, cela devait effectivement être un risque possible.
— Mais le pire...
continua-t-il
— C’est que même quand il était certain que la demoiselle était attirée par moi, je n’osais pas l’approcher... la peur était certainement qu’elle me trouve trop inexpérimenté.
Il chercha le regard de Lise et quand il le trouva, il fit un petit clin d’œil en souriant. Elle lui rendit son sourire.
— Si, si... cela peut te paraître étrange, mais certaines filles me trouvaient beau et plaisant à regarder...
Il éclata de rire.
— Cela t’étonne, n’est-ce pas ?
Elle hésita ne sachant trop ce qu’elle devait dire...
— Moche comme je suis, tu dois avoir du mal à...
— Non, non, tu n’es pas moche " papi Alain".
— Papi... Tu vois, tu me vois comme un vieux croûton.
— Non, non..." Papi Alain"... Ce n’est pas vrai !
— Alors, oublie le papi !
— Promis papi... Heu... Comment dois-je t’appeler ?
— Alain !
— D’accord papi... Heu... Alain !
Alain éclata de rire et Lise l’imita.
— Et tu n’es pas moche !
Quand ils arrivèrent à la Villa, Lise était totalement en confiance et ils discutaient comme le feraient deux potes du même âge.
Les affaires à peine déposées, Alain et Lise partirent acheter des provisions. Un grand centre commercial se trouvait à ...