La jeune agricultrice « Label Rouge » - Histoires de Sexe

La jeune agricultrice « Label Rouge »

... l’explication.
— Eh bien maintenant je sais tout.

À ma table, l’ambiance est excellente. Il fait chaud, et le vin rosé du Tarn archi frais commence à faire des ravages un peu partout dans la salle. Après avoir fait longuement discourir ma jeune voisine de table aux joues roses sur sa vie, ses contraintes et ses loisirs qui s’avèrent peu nombreux, j’en viens à mon tour à parler de mes études et des différents « outils informatiques » que j’utilise.

— Dis-donc, Philippe, tu es capable de calculer n’importe quoi avec un tableur ? me demande Mélanie en me tutoyant sans aucune hésitation.
— Pas n’importe quoi, mais beaucoup de choses.
— J’aimerais bien voir ça.
— Eh bien écoute : si ça t’intéresse, je te ferai une démo tout à l’heure après le dîner.
— Je te prends au mot.

Le repas se poursuit par le dessert, une délicieuse charlotte à la fraise. Ensuite arrivent des bouteilles de Blanquette de Limoux, offertes par les représentants de la cave coopérative. Le temps de faire sauter les bouchons et de remplir les flûtes, l’ensemble de la salle se lève afin de boire une « santé générale ». Une fois les flûtes vidées, puis reposées bruyamment sur les tables, ma jeune voisine me relance :

— Philippe, et ta promesse…
— Pas de problème, Mélanie, on va y aller.

Je me lève de table avec Mélanie et je lance à tout le monde, à la volée :

— À tout à l’heure. Je vais faire une démonstration de tableur.
— Mais la soirée cabaret va commencer, me dit l’un des ...

... convives.
— Ne vous inquiétez-pas ! Je vous rejoins de suite, je n’en ai pas pour bien longtemps.

Il nous faut moins d’une minute pour arriver dans ma chambre. Mélanie marque sa surprise en entrant :

— Qu’elle est grande !
— Il n’y a pas que cette pièce qui est grande ; regarde la salle de douche.
— Mais c’est de la place perdue !
— Non ! En fait c’est une pièce pour handicapés ; un fauteuil roulant doit pouvoir aller partout.

Je me dirige vers la sacoche de mon ordinateur portable et je demande à Mélanie ce qu’elle veut que je lui montre en particulier.

— Rien maintenant ! C’était un prétexte, me dit-elle avec un aplomb peu commun.
— Un prétexte ?
— Oui, je n’ai jamais embrassé un garçon qui est étudiant en sciences.
— C’est une lacune que je ne peux pas t’aider à combler, affirmé-je sur un ton très professoral après quelques secondes d’hésitation. J’ai été étudiant, mais je ne le suis plus depuis plusieurs années.
— Oui, mais tu l’as été, réplique-t-elle aussi sec, et c’est ça le plus important.

Embrasser une fille ne se refuse pas, surtout quand elle est jolie. Je m’approche de Mélanie, je la prends dans mes bras, et avant d’avoir à préparer un tant soi peu le terrain, elle part à l’attaque avec une force et une vigueur peu communes. Cette jeune fille est nature. Elle écrase sa poitrine contre moi, ce qui empêche mes mains d’en faire plus ample connaissance. Sa bouche a encore le goût délicieux de la fraise. Mélanie en veut et en reveut. Sa langue se fait ...