1. La graine est plantée : Marc


    Datte: 18/09/2018, Catégories: fh, ff, hplusag, fplusag, couleurs, couplus, cocus, vacances, piscine, boitenuit, vengeance, jalousie, Oral pénétratio, échange, confession, Auteur: Faustine, Source: Revebebe

    ... rassure par un :
    
    — C’est entre mon ami et moi.
    
    Le retour est silencieux.
    
    Dès que Luc ouvre la porte de la maison, Maryse se précipite, manifestement impatiente de retrouver notre studio. Personnellement je n’ai pas cette impatience car j’ai peur de ce qui va se passer. Elle semble dans une telle fureur ! Heureusement, Luc lui parle :
    
    — Attendez, Maryse. Attendez !
    
    Le deuxième « Attendez » est si fort et impératif qu’elle s’arrête et se retourne.
    
    — Nous n’allons pas nous séparer sur ce malentendu. Nous avons tous beaucoup bu. Prenons le temps de discuter. Je suis certain qu’il y a une explication. N’est-ce pas ? dit-il en nous prenant à témoins.
    — Un malentendu ! Une explication !
    
    À la façon dont Maryse reprend ces mots et les quelques pas qu’elle fait vers nous, elle transpire la colère et j’ai même un instant peur qu’elle nous frappe.
    
    — Un malentendu ! Vous retrouvez votre femme en train de pomper un mec et vous appelez ça un malentendu ? Vous êtes cocu comme moi et vous ne réagissez pas ! Mais quel homme vous êtes ?
    
    Luc ne se départit pas de son flegme.
    
    — Entrez dans le salon. Calmez-vous et je vous explique.
    
    Déjà naturellement, du fait de sa stature, l’homme impose le respect ; il fait une bonne tête de plus que ma copine qui lui fait face, mais sa voix posée et calme le rend inébranlable. Elle obéit. Nous la suivons. L’homme allume juste une lampe basse, laissant la grande baie vitrée nous transmettre la lumière de la lune. La piscine ...
    ... est juste de l’autre côté et l’éclairage interne la magnifie.
    
    — Regardez comme c’est beau. Ce qui s’est passé ne mérite pas une telle fureur.
    — C’est vous qui le dites. Alors ?
    — Je ne suis pas en colère comme vous parce que Laeticia et moi nous nous accordons une grande liberté.
    — Liberté de quoi ?
    — D’avoir des aventures. De changer de partenaire. D’inviter d’autres personnes avec nous. D’échanger. En un mot, nous sommes libertins.
    
    Maryse met quelques secondes pour réaliser ce que vient de lui confier l’homme.
    
    — Donc pour vous, votre femme avec mon copain, ça ne compte pas ?
    — Je n’ai pas dit ça. Je ne parle pas d’indifférence, mais de partage. Et si ce soir Laeticia a…. enfin, vous voyez… je suis heureux pour elle.
    — Ah !
    
    Un long silence où Maryse regarde alternativement l’homme et sa femme, puis moi. Si cet échange semblait l’avoir apaisée, de me voir ranime la flamme de la jalousie.
    
    — Oui, mais pas Marc et moi.
    — Ce n’est pas de la faute de votre ami, mais la mienne.
    
    Laeticia intervient. Elle reprend :
    
    — La danse, le vin, l’ambiance… je n’ai pas pu résister. Désolée. Vraiment désolée. Marc n’est pas responsable.
    
    Les yeux de Maryse sont des pistolets qui me visent.
    
    — Le pauvre… il s’est laissé entraîner. Il n’a pas pu résister… Vous l’avez quasiment violé… Vous me prenez pour une idiote ? Vous l’avez attaché, menacé, pire ?
    — Non, bien sûr que non, mais parfois…
    — Oh, je comprends. Dites-moi si je me trompe…
    
    Elle avance vers le mari de ...
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