1. La Bacchante


    Datte: 18/09/2018, Catégories: fh, fplusag, coupfoudr, Auteur: Biwood, Source: Revebebe

    ... concentré dans la reproduction de « la Bacchante ». Ce n’était plus le modèle de Courbet que je voyais dans ce dessin, mais madame Bouchain. J’accentuai encore plus le trait de la dame du tableau pour la rendre plus sensuelle. Une fois ma reproduction finie, je la montrai à Madame. Elle sourit en regardant mon œuvre, elle avait parfaitement compris que c’était elle que j’avais représentée.
    
    Elle ne me parla pas, ne me félicita pas, elle se contenta de regarder mon tableau en prenant une pose digne d’une grande actrice. Ce n’est qu’en regardant mon tableau que je compris pourquoi il la fascinait tant. J’avais réussi à traduire de mémoire toute la beauté de son corps. Tout y était : ses courbes parfaites, sa poitrine ferme et son regard pénétrant. En regardant le tableau, je me rendis compte que j’avais envie de lui faire l’amour. Sans doute la sensualité qui se dégageait de mon œuvre m’excitait mais je ne pouvais m’empêcher d’avoir des pensées érotiques à son encontre.
    
    Je perçus alors, la tension sexuelle qui régnait entre nous. Nous nous jetâmes tous deux des regards coquins attendant que l’autre s’élance sur son partenaire pour lui faire l’amour. C’est ...
    ... madame Bouchain qui s’élança la première sur moi. Elle m’embrassa sur la bouche avec ardeur puis me poussa violemment contre le mur. Je ne résistai pas. Une fois collé contre le mur, je lui arrachai sa robe, laissant apparaître son corps nu. Rapidement, j’ôtai mes vêtements et nous fîmes l’amour sauvagement. Elle n’avait plus l’air d’une grande dame quand je plongeai mon pénis dans son vagin. Comme moi, elle était devenue une bête. Il n’y avait plus de raffinement dans ses orgasmes, elle hurlait comme un animal.
    
    Ce soir-là, nous ne dormîmes pas, on passa la nuit à réaliser chacun notre tour un portrait nu. Madame Bouchain était une véritable artiste, les portraits nus qu’elle réalisa étaient tellement réalistes qu’on aurait dit des photos. Une fois que nous fûmes épuisés de dessiner, nous nous étreignîmes et je lui murmurai dans l’oreille :
    
    — Je t’aime, Virginie.
    — Moi aussi, je t’aime, Thomas.
    
    Sans nous en rendre compte, nous nous étions appelés pour la première fois par nos prénoms respectifs. Je compris alors qu’il avait plus que du sexe entre nous, c’était une véritable passion qui naissait. Une passion qui transgressait les barrières de l’âge. 
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