1. Les saveurs de l'Orient


    Datte: 18/09/2018, Catégories: fh, fhh, jeunes, inconnu, vacances, plage, pénétratio, hsodo, init, initfh, hbi, Auteur: Léa Bicock, Source: Revebebe

    ... commençai alors à découvrir ces corps qu’elle m’avait décrits et cette ambiguïté réconfortante. En effet, ici, le non conforme était à son aise. Elle m’expliqua que la seule règle était de ne pas juger, que rien ne me serait imposé, et que je n’aurais rien à imposer aux autres. Dans l’une des salles donnant sur la cour était projetés sur grand écran des films pornographiques homosexuels, mais cela dépendait :
    
    — Il y a de tout, avait-elle ajouté. Les gens boivent des verres, papotent, fument. L’ambiance est décontractée, pas spécialement langoureuse non plus. Tout estnormal.
    
    Au fond de cette salle de projection, il y a un rideau, et derrière ce rideau, il y a une porte. C’est là que le sexe a lieu, nulle part ailleurs.
    
    La musique est forte et la promiscuité augmente. Il y a déjà plus de monde, et j’aperçois quelques corps enlacés. Et soudain, sous mes yeux, cet instant d’une folle beauté. Je vois un peu plus loin, un type torse nu avec un collier de cuir enserrant son cou, plus haut d’une tête que tous les autres, qui croise un autre type dans la foule, en sens inverse. Au passage, le très grand type attrape l’autre par la taille, le retourne, se colle à lui, ses mains le saisissant par la chair nue et remontant à sa nuque, il l’embrasse. Ça ne dure qu’un instant. Celui qui s’est fait attraper se fait récupérer par une nana qui le tire par la main, et qu’il suit le visage continuellement tourné vers ce grand type qui ne le quitte pas des yeux. Quelle beauté, quel ...
    ... instant. J’aurais aimé les regarder plus longtemps.
    
    Pour la première fois peut-être, j’envisage cette excitation de regarder deux hommes se prendre, s’attraper, se baiser. Mon amie voyant ma tête qui avait dû oublier de respirer, s’approche et me susurre à l’oreille :
    
    — Alors toi, t’as envie de faire un petit tour au donjon. Je baisse les yeux et souris, peut-être bien oui…
    
    Le grand type m’a intriguée, son aisance, sa simplicité, sa générosité même. Je le cherche des yeux. Je ne suis pas grande par rapport à lui, mais pour une femme, j’entends souvent dire de moi que je suis grande. Ça m’est bien égal la taille et tout ça, je ne me rappelle jamais qui est grand ou petit parmi mes ami-e-s. Mais ce type-là, sa stature… Je ne peux m’empêcher d’imaginer qu’il a une grande et grosse bite. Je sais que ça ne va pas toujours ensemble. D’ailleurs, le meilleur ami de mon amie ici, il est petit et maigre et pourtant elle me promet qu’il a un magnifique engin que beaucoup se partagent. Moi, j’imagine toujours que les hommes qui me plaisent physiquement ont une grosse bite. Que de déceptions m’ont déjà pénétrée !
    
    Dans la foule compacte, dans des allées et venues, je le trouve, et non loin de lui, je l’observe. Il est à l’affût de tous et toutes, et par instant accroche son regard au mien, et à chaque coup j’en suis un peu plus bouleversée. Et déjà je le sens, ce muscle que j’aime tant, se réveiller. Je le sens s’étirer, entre douleur et plaisir. Oh que je l’avais oublié ce plaisir ...
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