Le temps d'une danse
Datte: 17/09/2018,
Catégories:
inconnu,
boitenuit,
danser,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
Auteur: Macapi, Source: Revebebe
... confiance, surtout si la femme en question n’est pas trop volontaire et se fait payer une danse par sa meilleure amie qui lui assure qu’elle ne peut pas manquer ça.
Du coin de l’œil, je vois mes deux inspiratrices, Julie et Nancy, se lever en riant. Je reconnais l’attitude de celles qui veulent une danse, mais qui sont trop timides pour le demander. Julie semble être plus résolue que son amie. Elles se dirigent vers notre groupe et je me rends rapidement compte que c’est moi qu’elles ont choisi. La grande rousse se décide à parler.
— Bonsoir.
— Bonsoir.
— Ce serait pour une danse, demande-t-elle en me regardant dans les yeux.
Toujours les obliger à demander ce qu’elles veulent, c’est la règle. Sinon, elles ne s’assument pas assez. Et puis il y a aussi le cas, plus fréquent qu’on le croit, où elle est simplement curieuse et veut discuter du métier.
Je réponds donc rapidement qu’à la prochaine chanson je serai à leur table, à l’avant de la scène, j’avais noté. Ainsi elles ont en plus le sentiment d’avoir été remarquées.
Le temps venu, je prends mon repose-genoux, une sorte de petite table basse rembourrée sur laquelle je peux me mettre à genoux sans toucher le plancher, et je me dirige vers leur table. Je demande pour qui est la danse, car ce n’est pas évident, aucune des deux n’a déplacé sa chaise. Après un bref coup d’œil à sa copine, Julie tourne sa chaise vers moi et me regarde d’un air de défi amusé. Cette femme a du caractère, je crois que je vais bien ...
... m’amuser avec elle.
Avec un sourire, je me penche vers elle, me sentant légèrement hypocrite, et je lui demande son nom en lui soufflant la question à l’oreille. Elle me répond sans s’éloigner. Elle a accepté implicitement le contact de mon souffle sur sa peau en le sentant au creux de son oreille.
Je me recule un peu pour la regarder. Je sens que c’est ce qu’elle veut, se sentir belle et désirable. Elle soutient mon regard. Je m’incline au-dessus d’elle et approche ma tête de la sienne. Je lui souffle doucement dans le cou. Puis je tourne mon visage vers elle et avance lentement mes lèvres vers les siennes. Je vois sa bouche qui s’entrouvre comme par réflexe. Elle n’essaie pas de se reprendre et laisse les sensations l’envahir. Je l’admire parce que la plupart des femmes sont incapables de s’abandonner ainsi à un inconnu en public. À quelques centimètres de sa bouche, nos yeux se soudent.
L’instant est intense. Elle s’imagine que je vais l’embrasser, elle en meurt d’envie, mais ne bougera pas parce qu’elle sait qu’elle n’a pas le droit de toucher les danseurs. Pourtant, son esprit se persuade que l’homme en face d’elle ne rêve que d’elle et la toucherait s’il le pouvait. Au dernier moment, je m’éloigne et claque ma bouche dans un bruit qui fait la transition. Elle accepte le jeu et se met à rire, ses yeux toujours rivés aux miens, jusqu’à ce que je change de position.
Je m’appuie sur le montant de sa chaise et souffle doucement dans son corsage. Elle en a des ...