Double exemplaire
Datte: 04/02/2018,
Catégories:
fh,
fhhh,
extracon,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
facial,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
Partouze / Groupe
sm,
fouetfesse,
portrait,
policier,
Auteur: Resonance, Source: Revebebe
... femme savait se tenir.
— Nous cherchons à comprendre un peu mieux qui est Alexandre Klein, finit-il par attaquer. Et aussi les gens qui ont amené une dérive de son comportement, qui ont fait pression sur lui.
Marie-Claire Chaix joignit les mains, l’expression sérieuse.
— Je l’ai rencontré il y a un an et demi, mais je ne sais à peu près rien de lui. Avec moi il jouait un rôle, et je le connais très peu en dehors, il avait fixé une règle qui nous interdisait d’en parler. Je sais qu’il est célibataire, qu’il est dirigeant dans une entreprise et qu’il se rend facilement disponible, c’est à peu près tout.
Par déformation professionnelle, elle s’exprimait avec l’élocution légèrement exagérée, lente et claire, que l’on réserve habituellement aux jeunes enfants – un décalage de plus avec sa conduite privée.
— Vous-même, lui avez-vous parlé de votre vie privée ? demanda Marc en notant que Klein s’était fait un peu mousser par rapport à sa véritable fonction. Cela faisait sans doute partie de sa «panoplie » de Maître…
— Non, la règle jouait dans les deux sens, il connaît mon nom, mon travail, mon adresse, c’est à peu près tout.
— Avez-vous une idée de quand et comment il a subi un chantage par ceux qui vous ont menacés il y a un mois ?
— Je crois que les deux hommes que j’ai vus n’étaient que des hommes de main, d’autres les avaient envoyés. En tout cas, ils avaient l’air de… gorilles, dit-elle après un moment d’hésitation. Sur l’origine du chantage, M. Klein ne m’a ...
... rien dit, je ne peux que supposer. Il m’a dit qu’ils menaçaient de le dénoncer à la police à cause de moi. Je ne sais pas les détails, mais je suis sûre d’une chose, c’est qu’il avait très peur.
Marc et Mathilde se regardèrent. Être dénoncé pour proxénétisme amateur par des maquereaux professionnels ne manquait pas de sel, mais Klein avait pu y croire par naïveté. Ou bien le milieu le tenait avec quelque chose de plus sérieux… Mais ce n’était pas le plus important. Le moment était venu de passer, comme si de rien n’était, à ce qu’il considérait comme l’objectif principal de leur visite.
— Comment avez-vous prévenu M. Klein mardi soir, après avoir décidé de venir nous voir. Que lui avez-vous dit exactement ?
Marie-Claire se tendit imperceptiblement.
— Je lui ai dit que la personne que j’avais rencontrée…
— Votre client, coupa Mathilde sèchement, provoquant un frisson d’appréhension chez Marc.
Marie-Claire la regarda avec sur son visage une expression qui n’exsudait pas l’amour de son prochain, mais reprit calmement.
— Je lui ai dit que mon client m’avait reconnue, qu’un scandale risquait d’éclater. En conséquence, je quittai immédiatement la ville et ne le reverrai plus.
— Vous ne lui avez pas dit avoir l’intention de faire une déposition aux autorités ?
— Non. La personne… mon client m’avait dit d’attendre, il ne m’a donné le feu vert pour aller faire ma déposition que tard dans la soirée.
«Bon point pour le juge », pensa Marc, même si celui-ci avait ...