Double exemplaire
Datte: 04/02/2018,
Catégories:
fh,
fhhh,
extracon,
fsoumise,
Voyeur / Exhib / Nudisme
strip,
facial,
pénétratio,
fdanus,
fsodo,
Partouze / Groupe
sm,
fouetfesse,
portrait,
policier,
Auteur: Resonance, Source: Revebebe
... à une « valeur » sur le plan sexuel. Être traitée ainsi lui semble être juste ; elle n’a que ce qu’elle mérite. Il peut y avoir des causes anciennes, une maltraitance en tant qu’enfant, qui peut être combinée à un sentiment de culpabilité. Ou bien, ou en addition, une difficulté à accepter tout ou partie de son apparence physique.
— C’est ce que le Capitaine a appelé «masochisme féminin type Belle-de-Jour » ?
Marc la regarda, assez impressionné.
— Vous avez réussi à lire le livre depuis hier ?
Mathilde avoua.
— Je n’ai pas eu le temps. J’ai lu un résumé et des analyses sur Internet.
Marc approuva de la tête. C’était quand même un bel effort de sa part. Il reprit :
— Il y a une cinquième cause, que j’appellerais la cause paradoxale. Une soumise se soumet en apparence à un Maître, mais ce n’est qu’une illusion, puisqu’en réalité celui-ci est limité par des contraintes précises, et la plus grande partie de son attention, de son effort est consacrée à lui apporter du plaisir. En pratique, un bon Maître est à l’écoute, et il répond aux fantasmes, aux attentes de la soumise. À la fin, on se demande qui a réellement dominé l’autre. L’un a eu l’apparence, le côté physique de la domination. L’autre a eu tout le reste… le plaisir pris, à lui seul, compense tout le reste. En y réfléchissant, c’est tout simplement une forme particulièrement aboutie de l’éternel féminin, le pouvoir des femmes à manipuler les hommes pour arriver à leurs fins.
Mathilde semblait très ...
... concentrée sur ses explications. Dans le passé, Marc ne l’avait jamais vue exprimer une quelconque subtilité psychologique. À sa connaissance, elle connaissait en tout et pour tout trois types de comportement sexuels : a) la procréation, b) les comportements illégaux, à éradiquer grâce à l’action judiciaire dont elle était un représentant particulièrement acharné, c) les autres comportements, pervers mais malheureusement légaux. En conséquence, il craignait fort la surcharge neuronale de sa partenaire. Elle finit par secouer la tête, comme pour écarter ces billevesées, et dit :
— Quel rapport avec la prostitution ?
— Une variante, amenée par une ou plusieurs des causes de soumission. Quand la nécessité financière n’est pas réelle, comme pour Marie-Claire, c’est une autre forme de jeu de rôle avec illusion de contrainte. «Il m’a payée, donc je dois faire ce qu’il veut » La plupart se contenteront d’une simulation, une «vente » arrangée à l’avance avec un partenaire pas vraiment choisi au hasard, mais on peut comprendre l’enchaînement qui pousse à aller plus loin. Dans le cas d’un doute sur l’apparence physique, ce peut être un moyen aussi de le conjurer «On me paye, donc je ne suis pas si moche que cela », mais cela ne semble pas vraiment s’appliquer à Marie-Claire.
— Aucune femme ne prendrait plaisir à se prostituer réellement. La réalité est sordide, vous le savez bien. Même pour notre Marie-Madeleine, c’était de trop.
— On pourrait conclure cela d’une lecture rapide de ...