Tout feu, tout flamme
Datte: 16/09/2018,
Catégories:
f,
fh,
fplusag,
jeunes,
Inceste / Tabou
bain,
douche,
revede,
Masturbation
pénétratio,
mélo,
fantastiqu,
Auteur: Divine, Source: Revebebe
... détournant la tête. À regret, je laissai retomber mon bras.
Les deux gitans n’avaient rien loupé de la scène.
— Occupe-toi bien d’elle, le gadjo ! Elle a l’air d’en avoir besoin…
Et sur un dernier éclat de rire, ils nous laissèrent au bord de la route, s’éloignant dans un nuage de fumée bleue.
Une peur irrationnelle m’envahit. Je fus saisie par la brièveté de l’existence, l’omniprésence de la mort ; nos limites humaines m’apparaissaient soudain dans toute leur horreur. Marc et moi devions nous aimer avant qu’il ne soit trop tard ! J’avais envie qu’il m’enlace pour éloigner cette angoisse morbide, j’avais besoin du refuge de ses bras pour me sentir vivante.
Que m’arrivait-il ? D’où me venait cette faiblesse ? Je n’étais plus une petite fille, recherchant l’image rassurante du père ! Essayant de me raisonner, je mis ce besoin exacerbé, cette anxiété subite sur le compte de cet horrible cauchemar. Il y avait cependant quelque chose que je ne pouvais nier, et qui n’avait rien à voir avec l’endormissement ou la fatigue. J’étais bel et bien tombée amoureuse de Marc Ginest. Je le voulais tout à moi, et cela ne me laissait qu’une seule possibilité. Le séduire, lui aussi…
Non ! Je ne pouvais pas faire ça ! Comment le prendrait-il, si je me conduisais avec lui comme je l’avais fait avec Thomas ?
Marc ne me laissa pas l’occasion de tester les armes de ma féminité sur lui. Perdu dans ses pensées, il me raccompagna jusqu’à chez moi sans un mot. Son silence nous ...
... séparait aussi sûrement qu’un abîme. À quoi songeait-il ? À ma nuit avec son cousin, évidemment. J’imaginais les doutes planant dans son esprit. Même si j’en crevais d’envie, c’était le pire moment pour me jeter dans ses bras…
Arrivée devant mon chalet, je lui proposai de venir se réchauffer autour d’un broc de chocolat chaud. Il me scruta d’un air incertain, avant de refuser mon invitation :
— Une autre fois, Sophie. Je vais plutôt rentrer, enfiler quelque chose de sec…
Avant que je ne puisse trouver un meilleur prétexte, Marc me fit deux bises et s’en alla, me laissant seule.
Je refermai la porte derrière moi, posai mon sac dans l’entrée et restai là, debout, incapable de réagir. Après cette accumulation de hauts et de bas, mes nerfs lâchaient. Je ne savais plus quoi faire, submergée tout à la fois par l’envie de me battre et de laisser tomber, je me sentais minable. Salie par ma conduite de cette nuit. Ridicule d’avoir tenté d’embrasser Marc. Honteuse qu’il m’ait repoussée. Dans le même temps, une insoutenable frustration me mordait le ventre.
Abandonnant mes vêtements au hasard de mes pas, je me dirigeais vers la petite salle d’eau. L’esprit ailleurs, j’ouvris en grand le robinet de la douche et me glissai sous le jet. Immobile dans les volutes de vapeur, je levai le visage vers les tresses liquides qui m’enveloppaient de leur chaleur bienfaisante. Je baladai ensuite le pommeau de douche sur tout mon corps pour chasser les raideurs et les courbatures de cette ...