Tout feu, tout flamme
Datte: 16/09/2018,
Catégories:
f,
fh,
fplusag,
jeunes,
Inceste / Tabou
bain,
douche,
revede,
Masturbation
pénétratio,
mélo,
fantastiqu,
Auteur: Divine, Source: Revebebe
... merde, je n’avais pas à me justifier ! Ni Marc, ni moi, n’étions des gamins. Thomas était majeur après tout. De surcroît, ce n’était pas mon élève…
Il y avait autre chose pour que je sois culpabilisée à ce point. L’attirance que j’éprouvais pour mon pompier ? Une attirance dont j’espérais toujours qu’elle se transformerait en « relation amoureuse », au premier signe de réciprocité ?
Je tendis l’oreille. Pas un bruit. Ma montre étant restée dans mon sac-à-dos, à l’extérieur, je ne savais pas quelle heure il était. Plus que temps de se lever, vu la moiteur régnant sous la toile. M’habillant rapidement, je dézippai l’ouverture de l’igloo et sortis. Le soleil était très haut dans le ciel. Je mis une main en visière pour me protéger de la lumière crue. Assis sur une pierre, un homme dont je ne percevais que la silhouette me tournait le dos.
— Salut… Si tu veux du café, il en reste, fit Marc.
— Tu es tout seul ?
— Thomas a dû partir. Son père l’a rappelé ce matin. Un travail urgent à l’exploitation, paraît-il.
— Même au sommet des Pyrénées, on n’est pas à l’abri d’un coup de fil ! ironisai-je.
L’étudiant s’était esquivé sans un au revoir. Sitôt baisée, sitôt oubliée ? Cette éraflure à mon amour-propre ne m’empêchait pas de voir le côté positif des choses. Ça convenait parfaitement à mon envie de discrétion. Ainsi, aucun de nous n’aurait à supporter l’inconfort d’un huis clos, forcément désagréable.
Je décidai de classer les événements de la nuit au rayon « folie ...
... passagère ». Une impulsion déraisonnée, violente, inexplicable, qui m’avait poussée à me donner sans tabou à un mec de passage. Il ne me restait plus qu’à tirer un trait sur Thomas et à reprendre mon rôle de femme responsable, d’enseignante respectable, à qui l’on avait confié deux classes de terminales. Point à la ligne, fin de l’histoire !
— Tu fais bien de te lever, dit Marc, en désignant du menton une masse compacte et grise qui enflait à l’horizon. Le temps est en train de changer.
— Il faut qu’on parte ?
— Vaudrait mieux, si on ne veut pas se faire bloquer par l’orage.
— Bon… ben alors, on y va.
— Je vais plier la tente de Thomas, pendant que tu prends ton café.
Les éléments nous chassant du paradis… Le genre de déconvenue programmée, de petit malheur inévitable tout à fait dans l’ordre des choses. Après être montée aussi haut, il me fallait bien redescendre. J’acceptai avec un sourire le sandwich fatigué que me tendait Marc, le faisant passer avec le contenu insipide de ma tasse fumante. Je me sentais aussi vide que lasse.
Marc était un point d’ancrage dans cette mini déprime, une bouée de sauvetage à laquelle j’aurais pu tenter de me raccrocher. Mais j’avais trop de fierté pour ça. Lui aussi, sûrement…
--oOo--
Le pompier avait raison, encore une fois. Après trois heures de marche, les averses nous sont tombées dessus. Un déluge glacé, juste au moment où nous croisions un ruban d’asphalte perdu dans la montagne. Mon coupe-vent, trop léger, prenait ...